Le futur de l’IA dépend de nos choix
Le Grand Continent •
Dans le « Manifeste du mouvement techno-optimiste », traduit et commenté dans L’Empire de l’ombre. Guerre et terre au temps de l’IA (p. 117-145), Marc Andreessen considère que les progrès technologiques contemporains, dont l’intelligence artificielle, vont accroître et non réduire la nécessité du travail : « Nous croyons que l’évolution technologique, loin de réduire la nécessité du travail humain, l’accroît en élargissant le champ des activités productives de l’homme » (p. 125).
A l’inverse, Daron Acemoglu, montre dans un autre article du volume, « Le futur de l’IA dépend de nos choix » (p. 175-198), explique que les retombées bénéfiques pour les travailleurs ont toujours dépendu des rapports de force, de la réglementation et de l’organisation sociale qui encadre l’apparition de nouvelles technologies.
Pour Ulysse Lojkine, dans un article paru sur le Grand Continent, cette situation doit être l’occasion pour la gauche de retrouver sa vocation — lutter contre la spoliation des travailleurs – et de développer de nouvelles alliances.
Alors que les technocésaristes ont désormais pris le pouvoir dans la première puissance mondiale, quel est l’avenir des travailleurs à l’échelle mondiale ?
L’intelligence artificielle intensifie-t-elle la lutte entre capital et travail ?
Les bouleversements engagés par Donald Trump ouvrent-ils des brèches dans lesquelles s’engouffrer ?
Afin d’en discuter, nous aurons le plaisir de recevoir, dans le cadre d’un événement organisé en partenariat avec le Programme d’études démocratiques de l’École normale supérieure :
Comme tous les mardis du Grand Continent, cet événement est ouvert à toutes et à tous, avec un certain nombre de places réservées aux étudiants et aux abonnés. Les inscriptions sont obligatoires ici.
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