Bien que défait lors de ces élections aux résultats interminables, Donald Trump a provoqué une prise de conscience des possibles mutations de la politique étrangère américaine, dont la fin et la postérité sont encore inconnues.
Maya Kandel propose dans Le Grand Continent une réflexion poussée sur les origines idéologiques du trumpisme en politique étrangère et sur son éventuelle postérité. Pour elle, l’arrivée de Donald Trump au pouvoir n’est pas un accident de l’histoire mais bien le résultat d’évolutions profondes et probablement durables du parti républicain.
Maya Kandel décrit le rôle de différents idéologues, comme Newt Gingrich, Stephen Miller, Pete Navarro, Matt Pottinger, Michael Anton, Rand Paul, dans l’opposition à l’internationalisme républicain qui, depuis Eisenhower, dominait parmi les élites républicaines.
Que Donald Trump soit réélu ou non, de nombreuses personnes sont prêtes à poursuivre sa redéfinition de la politique étrangère américaine : Tom Cotton, Nikki Haley, ou encore Josh Hawley, et le coup d’arrêt brutal porté à l’interventionnisme américain dans le monde déteindra nécessairement aussi sur le parti démocrate.
Trump annonce-t-il en effet la fin de la période de l’après-guerre froide ? Si le parallèle avec l’isolationnisme des années 20 est judicieux, fera-t-il place à nouveau, en cas de conflit mondial, à un réengagement américain, selon une logique circulaire de désengagement et réengagement dans les affaires du monde ? Que déduire, en Europe, de la profondeur des changements dont le président Trump n’est que la manifestation spectaculaire ?
Pour aborder ces différents points, nous recevrons :
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