Dans une pièce de doctrine parue sur le Grand Continent, le politiste italien Lorenzo Castellani décrit l’« accélération réactionnaire » qui a d’après lui conduit Donald Trump à la présidence des États-Unis, et qui réunit à la fois les classes moyennes et les milliardaires du numérique, une idéologie conservatrice moralement et pourtant techno-optimiste.Alors qu’une guerre commerciale semble sur le point de s’enclencher entre les États-Unis et l’Union européenne, comment les pays européens doivent-ils réagir ? Comment combiner la défense de l’autonomie stratégique européenne avec la préservation de la prospérité ?
Les démocraties européennes sont-elles menacées par les tentatives d’ingérence des géants du numérique, Elon Musk en tête, qui souhaitent favoriser les mouvements les plus conservateurs au sein des pays européens ?
La dimension techno-optimiste de cette « accélération réactionnaire » conduit à remettre en cause les systèmes sociaux et la protection du travail, en proposant des programmes de licenciements massifs et des mesures d’austérité. Un certain nombre de milliardaires imaginent même la suppression du travail grâce aux développements espérés de l’IA. Comment réaffirmer les bienfaits de la social-démocratie et la centralité du travail dans l’organisation des sociétés contre ces tendances qui pourraient gagner l’Europe ?
Comment redonner du souffle aux idéaux démocratiques et humanistes européens, aujourd’hui remis en cause de toute part ? Comment répondre à la coalition qui, de Javier Milei à Alexandre Douguine, de Viktor Orban à Elon Musk, souhaite faire triompher une révolution conservatrice ?
Afin d’en discuter, nous aurons le plaisir de recevoir :
- Lucie Castets, candidate au poste de Première ministre du Nouveau Front populaire ;
- Yolanda Diaz, deuxième vice-présidente du gouvernement espagnol ;
L’événement est ouvert à toutes et à tous, mais les inscriptions sont obligatoires en cliquant ici.
