L’exploration des doctrines des droites extrêmes, réactionnaires et autoritaires, aux États-Unis, en Europe et dans le monde, amène à un constat : les élaborations théoriques se résument souvent à la défense d’une vision masculiniste du monde, qui explique en partie les alliances et recompositions à l’échelle internationale.
En Ukraine, pour l’écrivaine Sofi Oksanen, Vladimir Poutine mène une véritable « guerre contre les femmes »
Aux États-Unis, les néo-réactionnaires convergent pour défendre une vision traditionaliste des rapports entre hommes et femmes.
En Afghanistan, les femmes sont désormais privées de tous leurs droits par un régime théocratique, mais l’attention internationale faiblit, comme si le pays était « sur une autre planète ».
Dans quelle filiation historique le masculinisme contemporain s’inscrit-il ? Entrons-nous dans une « nouvelle ère de la virilité » ?
Existe-t-il un lien entre ces différentes formes d’hostilité à l’égard des femmes ?
La vague masculiniste est-elle aussi le pendant de mouvements féministes d’émancipation plus profonds que par le passé ?
Afin d’en discuter, nous aurons le plaisir de recevoir :
Laure Adler, journaliste, auteure de Femmes d’exception (Grasset, 2025) ;
Clémentine Autain, députée de la Seine-Saint-Denis (11e circonscription) ;
Ludivine Bantigny, historienne, maîtresse de conférences à l’université de Rouen Normandie, auteure de Nous ne sommes rien. Soyons toutes ! (Seuil, 2025) ;
Comme tous les mardis du Grand Continent, cet événement est ouvert à toutes et à tous, avec un certain nombre de places réservées aux étudiants et aux abonnés, mais les inscriptions sont obligatoires ici.
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