Plus d’une centaine de dirigeants sont attendus du mardi 23 septembre au lundi 29 à la tribune des Nations unies, à New York, pour prononcer un discours dans le cadre du débat général, le principal événement du sommet annuel de l’ONU qui réunit les chefs d’État, de gouvernement, et représentants du monde entier.
- Cette année, qui marque la 80e session de l’Assemblée générale, 141 des 193 pays membres de l’ONU devraient être représentés par leur chef d’État ou de gouvernement.
- Parmi les principaux dirigeants qui ne seront pas présents figurent Xi Jinping, qui sera représenté vendredi 26 par le Premier ministre Li Qiang, et Narendra Modi, qui sera représenté samedi 27 par son ministre des Affaires étrangères Subrahmanyam Jaishankar.
- Comme tous les ans depuis 2016, c’est Sergueï Lavrov qui prononcera un discours au nom de la Russie et non Vladimir Poutine — à l’exception de 2020, lorsque le président russe s’était adressé à l’assemblée via une vidéo pré-enregistrée.
L’une des figures les plus attendues de ce débat général, compte tenu de l’annonce ces derniers jours de la reconnaissance de la Palestine par plusieurs grandes puissances dont la France, le Royaume-Uni ou le Canada, le président de l’État de Palestine, Mahmoud Abbas, s’est vu refuser l’entrée sur le sol américain en raison de la révocation des visas de plusieurs dizaines de membres de l’OLP et de l’Autorité palestinienne. Celui-ci doit s’exprimer jeudi 25 par vidéo.
- Donald Trump prononcera son discours aujourd’hui, mardi 23 septembre, dès 15h50 environ (heure de Paris).
- Depuis 1995, le premier dirigeant à prendre le podium – après le discours du secrétaire-général puis du président de l’ONU — est toujours le président brésilien. Il est suivi par son homologue américain, qui accueille le sommet.
- Selon des sources américaines, Trump devrait s’attaquer aux « globalistes » et dénoncer les « dégâts » causés par des « politiques de gauche ».
- Hier, lundi 22, le président américain a désigné le mouvement Antifa comme « organisation terroriste ».
Les discours du président polonais Karol Nawrocki mardi 23 et du chef d’État estonien Alar Karis mercredi 24 seront également suivis de près suite à la violation récente de leurs espaces aériens par la Russie.
- Le Danemark et la Norvège ont également été contraints de fermer leurs principaux aéroports hier, mardi 23, après que plusieurs « grands drones » aient été repérés à proximité.
- Volodymyr Zelensky a dénoncé une violation par la Russie de l’espace aérien danois, tandis que la Première ministre Mette Frederiksen n’a pas encore identifié de responsable.
- Le président syrien Ahmed al-Charaa sera quant à lui demain, mercredi 24 septembre, le premier chef d’État du pays à prononcer un discours aux Nations unies depuis 1967.
