Il s’agit de la troisième visite de Netanyahou à Washington depuis l’élection de Donald Trump. Elle intervient deux semaines après les bombardements américains de sites nucléaires iraniens.
- Lors d’une conférence de presse conjointe à la Maison-Blanche, Trump espère annoncer un cessez-le-feu de 60 jours à Gaza, qui permettrait le retour des otages toujours détenus (sur les 50 encore en captivité, 27 seraient décédés selon Tsahal) en Israël, et ainsi mettre un terme à la guerre.
- Il a annoncé la semaine dernière que « nous aurons un accord d’ici une semaine ».
- Si le Hamas a fait pression pour une paix définitive avec un retrait des troupes israéliennes, alors qu’Israël souhaitait un cessez-le-feu temporaire pour libérer les otages, les deux parties semblent avoir accepté un cessez-le-feu de 60 jours, qui impliquerait la libération de la moitié des otages encore en vie en échange de la libération de Palestiniens détenus par Israël.
- Les points de divergence concernent actuellement la liberté de mouvement à travers l’enclave pendant ces 60 jours, ainsi que des garanties de la part d’Israël que cette première phase mènera à un accord durable.
- En signe d’ouverture, une délégation israélienne est arrivée hier au Qatar pour entamer des pourparlers indirects.
- Pour Trump, parvenir à un accord à Gaza serait un moyen de rassurer sa base MAGA, opposée à l’interventionnisme américain au Moyen-Orient.
Trump et Netanyahou devraient également dresser le bilan de leurs opérations en Iran.
- L’envoyé spécial américain, Witkoff, devrait rencontrer le ministre iranien des Affaires étrangères, Araghtchi, à Oslo cette semaine, mais aucune des deux parties n’a confirmé la tenue des discussions.
- La question du sort du stock de 409 kg d’uranium enrichi à 60 % que Téhéran aurait déplacé avant les frappes américaines sera centrale dans toute négociation.
- Israël et les États-Unis affirment qu’il se trouve actuellement hors de portée, « isolé du monde extérieur », dans les tunnels souterrains des sites bombardés.
