Lors du forum « Ukraine : Année 2025 » à Kiev, le président Zelensky a déclaré qu’il serait prêt à démissionner en échange de la paix pour l’Ukraine.
- Zelensky insiste sur le fait qu’il se consacre à la sécurité immédiate et ne prévoit pas de rester au pouvoir sur le long terme : « Je me concentre sur la sécurité de l’Ukraine ici et aujourd’hui et non sur le fait de rester au pouvoir pendant des décennies ».
- L’Ukraine a réaffirmé qu’aucune élection ne sera organisée tant que la guerre ne sera pas terminée, compte tenu des bombardements constants, de l’occupation russe d’un cinquième de son territoire et du grand nombre des citoyens déplacés depuis le début de l’invasion.
- Selon l’Agence des Nations unies pour les réfugiés, environ 6,3 millions de réfugiés ukrainiens vivent actuellement en Europe (dont 1,2 million en Allemagne), auxquels s’ajoutent 3,7 millions de personnes déplacées à l’intérieur du pays.
Un sondage récent indique que 69 % des Ukrainiens souhaitent que Zelensky reste en fonction jusqu’à ce que des élections sûres puissent être organisées après la fin de la loi martiale, une position également soutenue par la majorité des opposants politiques 1.
- Comme nous l’écrivions hier : « l’administration Trump pourrait être en train d’imposer des conditions impossibles à accepter pour forcer le président à la démission, afin d’organiser de nouvelles élections et imposer un changement de régime. »
- Dans la conférence de presse, le président ukrainien a affirmé : « Je n’engagerai pas les Ukrainiens à payer les États-Unis pendant 10 ans pour quelque chose que les États-Unis n’ont jamais donné. » Il a ensuite ajouté : « Les États-Unis ont donné à l’Ukraine 100 milliards de dollars, pas 500, pas 350, pas 700 ».
- « Avec tout le respect que je lui dois, nous ne reconnaissons pas la dette de 500 milliards de dollars de l’Ukraine envers les États-Unis ». « Je ne reconnais même pas 100 milliards de dollars. Nous avons convenu avec Biden qu’il s’agissait d’une subvention ! Une subvention n’est pas une dette ».
- En revenant sur l’un des points clef pour la partie ukrainienne, Zelenski a ajouté : « Nous sommes prêts à signer l’accord, mais nous avons besoin de garanties de sécurité. Or, il n’y a aucune garantie de sécurité dans cet accord ».
Demain, 24 février, le président français sera à Washington pour des discussions avec Donald Trump. Le premier ministre britannique, Keir Starmer s’y rendra jeudi 27.
Sources
- Ставлення до окремих європейських лідерів, 21 février 2025.