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Brève histoire du féminisme

Face aux courants masculinistes, l’histoire peut-elle nous aider ? 1 À l’évidence, oui. Plonger dans le passé, c’est puiser des forces, de l’énergie et des stratégies. Les féministes, même quand elles veulent faire table rase, sont toujours très soucieuses de « ré-habiter le passé » 2, parce qu’il conforte et fait se sentir appartenir à une longue chaîne — non de celles qui attachent et capturent, mais des liens qui libèrent.

Certaines féministes chantent : « Nous qui n’avons pas d’histoire » ; elles savent pourtant bien que ce n’est pas vrai : dès lors qu’elles explorent un peu ce passé, elles se trouvent des compagnes de luttes, extraites des oubliettes — des « sœurs en féminisme », comme le disait Nelly Roussel.

La définition du féminisme selon Roussel peut tenir en une phrase : « L’égalité sociale de l’homme et de la femme 3. »

Ce principe est en effet fondamental : le féminisme comme signe égal 4, l’égalité des statuts, des fonctions et des droits, et puis la liberté qui l’accompagne — ou plutôt ce qu’Étienne Balibar appelle une « égaliberté » : égalité et liberté ne se conçoivent pas l’une sans l’autre, elles sont indissociables en termes philosophiques, politiques et éthiques 5. Les mouvements féministes engagent l’action des femmes et de leurs alliés pour conquérir l’égalité.

Une autre porte d’entrée vers le féminisme est toutefois possible. L’écrivaine et théoricienne afro-américaine bell hooks insiste sur la définition qu’elle préfère : « Le féminisme est un mouvement qui vise à mettre fin au sexisme 6. » L’autrice aime cette définition parce qu’elle n’est pas « anti-hommes ». Dans l’histoire du féminisme, la misandrie est d’ailleurs très rare : l’« ennemi principal », ce ne sont pas les hommes mais le patriarcat.

bell hooks entend le rappeler : les femmes peuvent être sexistes elles aussi, parce que nous pouvons toutes et tous participer à la perpétuation du patriarcat, comme à celle du racisme, du validisme et de tous les préjugés oppressifs. S’ils forment un système, personne ne peut prétendre tout à fait y échapper.

En tant que lutte radicale, le féminisme entend attaquer à la racine les iniquités structurelles.

Dès lors, on est appelé à se demander avec Christine Bard : « Le féminisme, est-ce ‘simplement’ l’égalité 7 ? »

Il peut en effet n’être que cela : l’égalité, de la mixité des professions à la lutte contre les discriminations.

Il peut aussi être davantage : une force de subversion qui s’en prend au patriarcat pour « élargir le champ des libertés » 8. Il va alors plus loin et ne concerne pas que les femmes et les minorités de genre : par sa capacité émancipatrice, il peut transformer la société.

De fait, bien des féministes s’en prennent à l’ordre établi et s’engagent plus largement en faveur de l’égalité vraie. Cela suppose souvent de jeter des ponts avec le mouvement ouvrier, la gauche syndicale et politique, les collectifs anticoloniaux et antiracistes.

Quelles que soient leurs appartenances sociales, ces femmes ont un lien avec les classes et l’histoire populaires ; elles se nomment parfois « les prolétaires des prolétaires » 9 ; elles s’intéressent aux conditions de travail et aux rapports d’exploitation ; elles n’oublient pas le camaïeu des oppressions ; elles prennent part à des grèves qui quelquefois sont uniquement des grèves de femmes.

De telles féministes soulèvent alors de nombreuses questions singulières, sur la gestion et la répartition des tâches, les types de solidarités qui s’engagent ; en somme, elles cherchent des alternatives à un monde pétri d’injustices et décloisonnent ce qui était séparé en voulant briser non seulement des plafonds de verre mais aussi des parois entre les sphères — intime, privée, sociale, politique, publique…

Le féminisme entend attaquer à la racine les iniquités structurelles.

Ludivine Bantigny

La militante féministe et antiraciste Selma James l’assurait : « Nous ne sommes pas seulement des victimes, nous sommes des rebelles 10. » Cela ne signifie pas qu’on ne puisse pas être les deux, ou qu’on n’aurait pas « droit » au statut de victime. Il s’agit au contraire de le faire reconnaître. 

Des misogynes aux masculinistes

À toutes les époques, cette lutte pour l’égalité s’est heurtée à des masculinismes de principe et de pratique — y compris dans des situations paradoxales, chez des hommes et dans des moments qui se voulaient émancipateurs, voire libertaires ou révolutionnaires.

On peut en donner quatre exemples saillants.

Sous la Révolution française, Marat, parmi d’autres, l’affirme : les femmes n’ont pas à se mêler des affaires de la cité puisque, comme les enfants, elles sont représentées par les chefs de famille 11.

La misogynie s’entrelace ici à la politique.

À la tête de la Commune de Paris, Chaumette se félicite de la mort d’Olympe de Gouges, cette « virago », cette « impudente » coupable d’avoir déserté le foyer. Il tonne contre celles qui « abjurent leur sexe » et quittent « le berceau de leurs enfants » : « La nature a dit à la femme : sois femme ! »

Parallèlement, les femmes qui s’engagent sont dégenrées et considérées comme des dégénérées ; de fausses femmes, en sorte. En octobre 1793, Fabre d’Églantine fustige Claire Lacombe et ses compagnes, « grenadiers femelles » et « filles » — autrement dit, des catins. Jean-Pierre-André Amar, rapporteur du Comité de Sûreté générale, fait interdire les clubs de femmes, en un verdict sans appel : « Il n’est pas possible que les femmes exercent des droits politiques. »

Cinquante ans après, tout anarchiste qu’il se prétende, Proudhon se révèle aussi misogyne que raciste ; il étale ses préjugés en tentant de répondre aux féministes qui le défient, comme Jenny d’Héricourt.

Dans un libelle intitulé La Pornocratie, Proudhon les condamne : oui, c’est à la « pornocratie » que conduisent ces « viragos », créatures « excentriques, ridicules dans leur sexe », effrontées « dans la déraison », répandant la « bile » de leurs esprits « futiles », frappées de « détraquement » et d’« ulcération du cerveau ».

D’après Proudhon, le Code civil ne va pas assez loin dans la mise sous tutelle des femmes qui, certes, ne peuvent « donner, aliéner, hypothéquer, acquérir, tester en jugement » sans l’autorisation de leur mari, mais peuvent écrire : c’est encore trop 12.

Durant l’entre-deux-guerres, les débats au Sénat sur le droit de vote des femmes suintent de misogynie. Les sarcasmes pleuvent. Les sénateurs rivalisent de suffisance : la femme, « barométrique », serait trop émotive pour la politique ; la tenir à l’écart, c’est la protéger d’elle-même. 

On l’assure doctement : « Le féminisme tuera la féminité. » 13 Raymond Duplantier, sénateur de la Vienne, est la caricature de ces critiques : les féministes sortent de leur rôle, sont des « pétroleuses », des perturbatrices. Leur « tempérament émotif » nuirait à la dignité du politique. Grivois, il conclut qu’« il ne prétend pas que la femme rabaisse tout ce qu’elle touche » — mais qu’elle le fait presque.

À toutes les époques, cette lutte pour l’égalité s’est heurtée à des masculinismes de principe et de pratique.

Ludivine Bantigny

Même en mai-juin 1968, une période pourtant libératrice, le masculinisme se déverse. On ne sort pas d’un monde sexiste en deux mois : les structures patriarcales ne s’évanouissent pas par la seule grâce de l’événement.

Les femmes qui participent aux événements voient bien que, même au sein des critiques les plus virulentes de l’exploitation et de l’oppression, des formes de domination masculine se reproduisent, s’insinuent sans être interrogées : elles sont évidentes et acceptées. Les grands « leaders » sont des hommes et ne s’en préoccupent pas ni ne s’en étonnent.

Le mouvement ne se départit pas d’un ordre machiste, même dans les courants révolutionnaires : on voit ainsi des corps de femmes exhibés et sexualisés dans les détournements situationnistes, des paroles déplacées et des gestes sexistes dans les réunions et les assemblées.

Nouer des solidarités par l’internationalisme

Depuis ses origines, le féminisme s’est pensé et vécu comme un mouvement sans frontières.

Sa force tient à cette intuition première : l’émancipation d’une seule femme n’a de sens que si elle ouvre la voie à toutes les autres. De siècle en siècle, les luttes féministes se sont nourries d’une même matrice de solidarité internationale, voire profondément internationaliste.

En 1792, Mary Wollstonecraft, dans sa Défense des droits de la femme 14, place la condition des femmes au cœur de l’universel des Lumières. Elle ne plaide pas seulement pour les Anglaises, mais pour une humanité nouvelle, affranchie des préjugés. La Hollandaise Etta Palm d’Aelders milite quant à elle pour l’instruction des filles et l’égalité civique, tout en affirmant que la liberté n’a pas de patrie 15.

L’une et l’autre de ces femmes dessinent déjà les contours d’un féminisme transnational : un réseau d’idées et d’espérances, porté par la circulation des journaux, des lettres et des voix. 

Au tournant du XXe siècle, les suffragettes anglaises et américaines donnent à cette solidarité une stratégie et des visages.

À Londres comme à New York, elles organisent des marches simultanées, échangent des manifestes et des slogans. Loin de rivaliser, elles se répondent, conscientes que le droit de vote des femmes ne saurait être l’affaire d’un seul pays. Leur cause, devenue symbole mondial de la démocratie véritable, inspire des mouvements jusque dans les colonies et les protectorats, là où le mot même de « citoyenne » semblait impensable. 

Vient alors la Première Guerre mondiale, qui divise les nations mais rapproche celles qui refusent le carnage. Des militantes féministes, révolutionnaires et pacifistes tissent alors un réseau de résistance politique.

À La Haye, en 1915, la Conférence internationale des femmes pour la paix rassemble plus d’un millier de déléguées venues de douze pays belligérants. Celles que la presse voudrait montrer comme des « mégères austro-boches », les féministes françaises Gabrielle Duchêne et Nelly Roussel les connaissent : ce sont les Hongroises Vilma Glücklich et Rosika Schwimmer, l’Allemande Adele Schreiber ; elles les choisiraient pour sœurs si elles le pouvaient ; elles veulent « les revoir, les étreindre, pleurer avec elles sur les douleurs » 16 qui justement les font sœurs ; en pacifistes, en féministes et en internationalistes.

Maruja Mallo, «  Canto de las espigas  », 1939, © Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia

Le manifeste publié à l’issue de la conférence appelle à la réconciliation, à la justice et à la participation des femmes dans la reconstruction du monde. De cette effervescence naîtra la Women’s International League for Peace and Freedom, incarnation lumineuse d’un féminisme pacifiste et cosmopolite. 

Dans les années 1960 et 1970, les féministes renouent avec cet esprit d’internationalisme solidaire.

Les luttes anticoloniales et pour la démocratie deviennent aussi des combats de femmes. 

L’engagement des Algériennes dans la guerre d’indépendance bouleverse l’imaginaire de la libération ; les féministes soutiennent les Portugaises luttant contre la dictature salazariste, les Chiliennes qui affrontent la terreur de Pinochet, les Iraniennes qui, après la révolution de 1979, refusent de se laisser bâillonner.

Les tracts, les journaux, les chants, les rassemblements s’échangent d’un continent à l’autre : le féminisme devient un langage commun de révolte et de dignité.

Ainsi s’écrit, depuis plus de deux siècles, l’histoire d’un féminisme qui ne se contente pas de dénoncer les injustices locales, mais les relie entre elles pour mieux en dévoiler les racines systémiques. Sa vocation internationaliste n’est pas un supplément d’âme, elle est au cœur de son projet.

Les féministes s’inscrivent aujourd’hui dans un mouvement mondial qui redessine les luttes.

En Argentine, le mouvement Ni Una Menos — né en 2015 après le féminicide de Chiara Paez — rassemble des centaines de milliers de femmes contre les violences patriarcales. Le cri de Susana Chávez, poétesse mexicaine assassinée pour avoir dénoncé les meurtres de Ciudad Juárez — « Ni una menos » — devient un mot d’ordre universel.

En Inde, la révolte suivant le viol et le meurtre de Jyoti Singh en 2012 embrase le pays. Ailleurs, en Irlande, en Pologne, au Chili, les mobilisations pour le droit à l’avortement rappellent le sujet vital des droits reproductifs. Les Women’s Marches américaines, puis les rassemblements planétaires après la mort de Mahsa Amini en 2022, prolongent cet élan : de Téhéran à Paris, on scande « Femmes, Vie, Liberté ». Depuis 2017 encore, la grève internationale du 8 mars, initiée dans l’État espagnol avec des millions de participantes, symbolise cette solidarité transnationale.

Dans cette séquence où s’enchainent luttes, manifestations immenses et fêtes féministes, celles-ci peuvent être regardées comme autant de « secousses expérimentales », mêlant passé et présent : « Les luttes féministes récentes permettent de relier les formes de violence machiste et néolibérale à l’histoire coloniale de la dépossession des territoires et des corps 17. »

Ce féminisme-là dérange parce qu’il refuse de se limiter à l’égalité formelle : il combat toutes les dominations — racisme, homophobie, transphobie, validisme. Il proclame que l’on ne saurait parler d’un féminisme qui ne soit que féministe. Être femme, trans, queer, c’est affirmer le droit d’exister sans être corrigée ni condamnée. Ce féminisme refuse les exclusions, reconnaît la pluralité des expériences, défend le droit de vivre libre.

Les féministes s’inscrivent aujourd’hui dans un mouvement mondial qui redessine les luttes.

Ludivine Bantigny

Une révolution anthropologique en cours

Le mouvement #MeToo, popularisé par Alyssa Milano, trouve en réalité son origine chez Tarana Burke, militante noire qui en fit dès 2006 un espace d’entraide pour les femmes victimes de violences. Son invisibilisation rappelle combien même les luttes féministes peuvent reproduire des rapports de pouvoir 18. Rendre à Burke la place qu’elle mérite, c’est restituer à ce mouvement mondial sa portée politique et intersectionnelle.

Le mot « féminicide » s’impose dans les années 2010, à partir du Mexique, pour nommer l’innommable : ces femmes tuées parce qu’elles sont femmes, souvent par un conjoint. Ce néologisme porte à lui seul la gravité des violences systémiques, enfin évoquées et combattues de manière méthodique. 

Ce que nous vivons grâce à ces engagements depuis quelques années est considérable : la prise de conscience de ce que sont la prédation, la culture du viol, la soumission — y compris chimique —, l’étendue des abus, les violences sexistes et sexuelles, y compris l’inceste.

Une révolution anthropologique est en cours.

Même si l’on voit se structurer une résistance à ces changements émancipateurs, à travers un masculinisme souvent suprémaciste, les courants virilistes et antiféministes violents n’empêchent pas l’ampleur d’une métamorphose radicale au niveau mondial.

« Changeons de monde si vous voulez », avait lancé Hubertine Auclert 19. Dit autrement, dans le style de Virginie Despentes : « Le féminisme est une aventure collective, pour les femmes, pour les hommes, et pour les autres. Une révolution, bien en marche. Une vision du monde, un choix. Il ne s’agit pas d’opposer les petits avantages des femmes aux petits acquis des hommes, mais bien de tout foutre en l’air. » 20

Parce que ces luttes reviennent à changer la vie de fond en comble, à la racine, pour renverser les oppressions et mesurer qu’elles sont liées.

Ce qui s’est réalisé là — tranquillement ou par fulgurances — c’est une révolution gigantesque à l’échelle de l’histoire humaine. Les femmes ont gagné la liberté. On ne la leur a pas octroyée et elles ne l’ont jamais mendiée.

« Vivre une vie féministe » 21 a ceci de singulier que tout autour de soi devient matière à colère, indignation, déception, tristesse, rage, espoir, élan, allant, enthousiasme ou exaltation. Tout le temps. D’où l’importance immense de la sororité et, au-delà, des solidarités ; solidarités du présent, mais aussi du passé, comme une chaîne par-delà le temps. Dans les années 1830, Claire Démar était amenée à penser que la révolution des femmes minerait sans relâche « le grand édifice élevé au profit du plus fort » et le ferait crouler, « à petit bruit et grain à grain 22 ».

Cette solidarité féministe transhistorique est un appui, non pas seulement pour chacune mais aussi pour chacun. « Liberté, Égalité, Fraternité ! Et ces mots seront vrais, n’est-ce pas ? Ils ne seront pas un vain symbole gravé sur les pierres », demandait La Voix des femmes en 1848. Louise Michel lui faisait écho, quelques années plus tard : « Il faut maintenant la réalité de ces mots partout inscrits et qui nulle part ne sont en pratique 23. » À l’ouvrage de René Dumont, L’Utopie ou la mort, c’est par Le Féminisme ou la mort 24 que Françoise d’Eaubonne répondait.

Toutes étaient de ces femmes qui se battent pour le faire admettre : ce qui apparaît utopique dans le passé finit par devenir réalité.

La philosophe féministe sénégalaise Awa Thiam le dit bien, en prenant l’optimisme comme boussole existentielle et politique : « Lutter, c’est se battre avec résolution et foi dans une victoire certaine, comme la promesse d’un bonheur prochain et sûr, que l’on vivra ou que d’autres vivront. Donc lutter avec la ferme conviction qu’il y aura un aboutissement positif — en notre présence ou en notre absence 25. »

Sources
  1. Ce texte procède du travail développé dans Ludivine Bantigny, Nous ne sommes rien, soyons toutes ! Histoire de femmes en lutte et de luttes féministes de la Révolution française à nos jours, Paris, Seuil, 2025.
  2. Mara Montanaro, Théories féministes voyageuses, Quimperlé, Divergences, 2023, p. 16.
  3. Nelly Roussel, « L’école de propagandistes », La Voix des femmes, 2 décembre 1920.
  4. Geneviève Fraisse, « Le signe égal, ou la logique dans l’histoire », in Hubertine Auclert, pionnière du féminisme, Saint-Pourçain-sur-Sioule, Bleu autour, 2007, p. 7.
  5. Étienne Balibar, La Proposition d’égaliberté, Paris, PUF, 2010.
  6. bell hooks, Tout le monde peut être féministe, Paris, Cambourakis, 2010, pp. 9-11.
  7. Christine Bard, Le Féminisme au-delà des idées reçues, Paris, Le Cavalier bleu, 2012, p. 18.
  8. Ibid.
  9. « Chansons des femmes », 1975, Bibliothèque Marguerite-Durand Broc, MF, 1838.
  10. Selma James, « Les femmes et le travail », mars 1972, La Contemporaine, F delta Rés. 704.
  11. Archives parlementaires, 23 août 1789.
  12. Pierre-Joseph Proudhon, La Pornocratie ou les femmes dans les temps modernes, Bruxelles, A. Lacroix et Cie, 1875.
  13. Débats au Sénat lors de la séance du 16 novembre 1922.
  14. Mary Wollstonecraft, Défense des droits de la femme, Paris, Buisson, 1792.
  15. Adresse de la Société des Amies de la vérité, rédigée par Etta Palm, 1791, Cahiers de doléances des femmes en 1789, Paris, Éditions des femmes, 1981, p. 202.
  16. Nelly Roussel, « Mégères austro-boches », La Libre Pensée internationale, 15 mai 1915.
  17. Verónica Gago, La Puissance féministe, Quimperlé, Divergences, 2021, p. 16.
  18. Kaoutar Harchi, entretien réalisé par Lénaïg Bredoux, Mediapart, 6 janvier 2024.
  19. Hubertine Auclert, « Le droit pour les femmes de pétitionner », in Le Vote des femmes et autres textes féministes, Paris, Flammarion, 2024, p. 177.
  20. Virginie Despentes, King Kong Théorie, Paris, Grasset, 2006, p. 145.
  21. Sara Ahmed, Vivre une vie féministe, Marseille, Hors d’atteinte, 2024.
  22. Claire Démar, Appel d’une femme au peuple pour l’affranchissement de la femme, Paris, Au bureau de la tribune des femmes, 1834, p. 75.
  23. La Voix des femmes, 26 avril 1848, citée par Michèle Riot-Sarcey, La Démocratie à l’épreuve des femmes, Paris, Albin Michel, 1994, p. 227 ; Louise Michel, L’Ère nouvelle, 1887.
  24. Françoise d’Eaubonne, Le Féminisme ou la mort, Lorient, Le Passager Clandestin, 2020.
  25. Awa Thiam, La Parole aux Négresses, Paris, Denoël-Gonthier, 1978, p. 162.