Le Collège des cardinaux compte 135 cardinaux électeurs (qui ont moins de 80 ans). 

Par rapport à l’élection du pape François en 2013, l’équilibre régional sera complètement renversé lors de l’élection du prochain pape, même si l’Europe restera le continent qui alignera le plus grand nombre de cardinaux (53, dont 17 Italiens et 5 Français).

  • Sur les 135, le pape François a nommé 108, 22 d’entre eux ont été créés par Benoît XVI et 5 par Jean-Paul II.
  • Les cardinaux européens représentent 37 % du total des cardinaux électeurs nommés par François. 21 % sont issus d’Amérique latine, 19 % d’Asie-Pacifique et 11,8 % d’Afrique subsaharienne.

L’Europe comptera ainsi 39,2 % des cardinaux en âge de voter, contre 52 % en 2013. 

  • Avec 21 % de la population catholique mondiale vivant dans un pays européen, le continent reste surreprésenté. 
  • À l’inverse, malgré les nominations du pape François, l’Amérique du Sud, qui compte 41 % des catholiques dans le monde, ne représentera que 14 % des cardinaux électeurs.

Les cardinaux électeurs élisent le pape à bulletins secrets aux deux tiers des voix. Pour pouvoir devenir pape, un cardinal doit réunir plus de 80 voix de ses collègues sur le total théorique des 120 (90 sur les 135 actuellement en âge de voter) – il faut aussi faire la part de la règle tacite qui interdit à un cardinal de voter pour lui-même. 

  • Cette majorité canonique se fonde sur l’assentiment large que se doit de recueillir un pape, et, plus largement, sur la culture unanimiste en vigueur dans l’Église des siècles passés.