Au total, 13 pays membres de la zone euro ont décidé de boycotter la réunion de rentrée de l’Eurogroupe qui s’ouvre aujourd’hui, vendredi 13 septembre, à Budapest, en choisissant de ne pas se faire représenter au niveau ministériel mais plutôt par des vice-ministres, des sous-secrétaires ou des hauts responsables.

  • Les plus grandes économies de la zone euro ont boycotté la réunion : Allemagne, France, Espagne, Pays-Bas… À l’exception notable de l’Italie, qui y est représentée par son ministre de l’Économie et des Finances Giancarlo Giorgetti (Lega). Celui-ci doit notamment faire un compte-rendu à ses homologues de la réunion des ministres de l’Économie du G7 qui s’est tenue à Rio en juillet1.
  • La réunion est également marquée par l’absence du commissaire aux Affaires économiques et monétaires Paolo Gentiloni ainsi que du commissaire au Commerce Valdis Dombrovskis.
  • Le ministre des Finances hongrois Mihály Varga s’est quant à lui étrangement félicité d’avoir « évité le boycott, les États membres sont représentés principalement au plus haut niveau […] Le grand nombre de participants est un grand succès »2.

Il s’agit de la deuxième réunion de rentrée organisée par la Hongrie — qui assure la présidence tournante du Conseil jusqu’à la fin de l’année — que les États membres boycottent. 

  • À la fin du mois d’août, les ministres des Affaires étrangères s’étaient finalement réunis à Bruxelles plutôt qu’à Budapest.
  • Traditionnellement, il revient au pays qui assure la présidence tournante du Conseil de l’Union d’accueillir cette réunion de rentrée.
Sources
  1. Emmanuel Bonini, « Orban “filo-Putin”, Ue e Stati membri boicottano Eurogruppo ed Ecofin a Budapest », La Stampa, 12 septembre 2024.
  2. « Rajtot vett a budapesti uniós pénzügyminiszteri csúcs ! + videó », Magyar Nemzet, 13 septembre 2024.