Aujourd’hui et ce soir, toutes nos analyses Législatives 2024 sont en accès libre. Ce travail a un coût. Si vous pensez qu’il mérite d’être soutenu et que vous en avez les moyens, nous vous demandons de vous abonner au Grand Continent

Notre simulateur de coalitions a été réalisé à partir des estimations de sorties des urnes Ipsos.

  • À noter : un écart très important entre les prévisions d’Odoxa — qui donne le RN à quelques dizaines de sièges de la majorité absolue. 
  • Nous avons compilé ci-dessous les prévisions à 20h de la plupart des instituts de sondage.

Quelle coalition ?

La France reste divisée en trois parties, aucun bloc n’ayant la majorité, des coalitions deviennent indispensables pour former un gouvernement.

  • Notre approche permet de visualiser les possibilités réelles de coalitions. Le simulateur étudie plusieurs configurations possibles, avec une conclusion provisoire : divisée en trois blocs, la France pourrait découvrir la politique parlementaire.
  • En effet, le parti de Marine Le Pen obtiendrait de 120 à 136 sièges et son allié (les amis de Ciotti) de 12 à 16. 
  • LFI serait le premier parti à gauche (entre 68 et 74 sièges), suivi par le PS (63-69), les écologistes (32-36) et les communistes (10-12).
  • Au centre, la coalition de la majorité présidentielle est dominée par Renaissance (95 à 105 sièges) suivi par le MoDem (31 à 37) et Horizons (24 à 28 sièges). 
  • Le pari Attal porterait ses fruits : le front républicain profiterait surtout au groupe Ensemble (entre 150 à 170 députés), en s’appuyant sur les désistements et la discipline républicaine de la gauche.
  • Le Républicans / divers droite obtiendrait de 57 à 67 députés. Ils seront ainsi dans une position clef pour la constitution de toute majorité excluant le LFI et le RN. 

Avec plus de 360 députés, une « grande coalition » réunissant les Républicains, les centristes et le Nouveau Front Populaire — tout en excluant LFI — aurait la majorité absolue.

  • Reste à voir si, dans ce cas de figure, une négociation d’un programme de gouvernement a minima de reconstruction nationale pourrait permettre de parvenir à un compromis et éviter la censure.