En Belgique, où se tiennent simultanément les élections européennes, les élections du parlement fédéral et des parlements régionaux et communautaires, le parti d’extrême-droite Vlaams Belang (ID) en Flandre  est en passe de remporter le plus grand nombre de sièges de son histoire au Parlement national.

  • Il est crédité de plus de 25 % d’intentions de vote dans les sondages.
  • En Wallonie, le Parti socialiste (S&D), qui a remporté les dernières élections régionales, est à égalité avec le Mouvement réformateur (Renew), à 23 %. Le Parti du travail de Belgique (GUE/NGL), devrait obtenir 16 % des voix en Wallonie. 
  • À Bruxelles, selon les derniers sondages, le Mouvement réformateur pourrait arriver en tête du scrutin avec 23,3 % des voix. 
  • Les sondages sont toutefois à mettre en perspective, comme le soulignent Émilie van Haute et Marc Swyngedouw : « il y a actuellement au sein de l’électorat une grande part d’indécis, qui constituent sans doute environ un tiers du total des inscrits ».
  • La coalition au pouvoir « Vivaldi » — composée de 7 partis — pourrait perdre sa majorité. La forme que pourrait prendre une future coalition à l’issue du scrutin reste à ce stade incertaine. 

La Belgique se dirige ainsi vers des négociations longues et compliquées pour la formation de la future coalition. Le gouvernement de Croo avait été approuvé en 2020 après 652 jours de négociations. 

En Bulgarie, la sixième sera-t-elle la bonne ? 

  • Les législatives qui se tiennent ce dimanche en Bulgarie sont les sixième en trois ans — les dernières ayant eu lieu en avril 2023 — après l’échec de la formation d’un nouveau gouvernement de coalition en mars qui devait porter Mariya Gabriel (GERB) au poste de Première ministre.
  • Le parti Citoyens pour le développement européen de la Bulgarie (GERB, PPE) devrait — comme lors des deux dernières élections — arriver en tête du scrutin. Il est actuellement à 27 % dans les sondages.