• Le sommet réunit ONG, scientifiques, entrepreneurs et chefs d’État qui travailleront sur plusieurs thèmes pour agir face aux menaces environnementales qui pèsent sur l’écosystème des océans. Les sujets abordés seront : gouvernance des océans, tourisme durable, océans polaires, Méditerranée, science océanique, investissements bleus, Europe de la mer. 
  • Mercredi et jeudi se tiendront les ateliers de réflexions de la société civile. Les chefs d’État se réuniront vendredi. Selon Olivier Poivre d’Arvor, ambassadeur français pour les pôles et les enjeux maritimes, les engagements pris seront portés par 41 pays. Côté entreprises, les dirigeants des géants européens du transport maritime par conteneurs CMA CGM, Maersk, Hapag-Lloyd et MSC seront présents. 
  • Les océans, qui occupent près de 70 % de la surface du globe, intéressent particulièrement la France, qui possède un espace maritime de 11 millions de km², soit le deuxième plus étendu du monde. Paris s’était montrée très favorable à l’organisation de ce sommet lors de la COP26 à Glasgow. 
  • Dans le cadre de la PFUE, le président français s’exprimera aux côtés de la présidente de la Commission européenne, Ursula Von Der Leyen et du président du Conseil européen, Charles Michel. Emmanuel Macron doit annoncer une augmentation de la surface des eaux françaises considérées comme aires marines protégées, pour atteindre 30 % d’espace maritime français protégé contre 23 % actuellement – seulement 1,6 % de cet espace maritime est « strictement protégé ». De plus, il devrait se déclarer favorable à une ratification massive de l’Accord du Cap, qui vise à renforcer la sécurité des navires de pêche et à lutter contre la pêche illégale1.
  • Les ONG réclament des avancées concrètes sur le traité international visant à mieux protéger la haute mer, c’est-à-dire les zones maritimes qui couvrent près de 50 % de la planète et où les législations nationales ne s’appliquent pas. Elles dénoncent aussi la volonté du gouvernement français d’explorer les fonds marins à plus de 4 000 mètres de profondeur, qui peuvent contenir des ressources minières. Une pétition signée en amont par 500 000 personnes réclament une meilleure protection pour les dauphins capturés accidentellement dans des engins de pêche2.
  • Les sommets diplomatiques sur la préservation de l’environnement et la lutte contre le réchauffement climatique vont se multiplier cette année. Le One Ocean Summit vise en particulier à préparer les négociations qui se concluront à la conférence « United Nations Ocean » en juin à Lisbonne.