Jonathan Haslam, The Spectre of War – International Communism and the Origins of World War II, Princeton UP

«  The Spectre of War se penche sur un sujet que nous pensions connaître – les racines de la Seconde Guerre mondiale – et bouleverse nos hypothèses grâce à une nouvelle interprétation. Au-delà des explications traditionnelles fondées sur les échecs diplomatiques ou la puissance militaire, Jonathan Haslam explore le fil conducteur négligé qui les relie toutes : la peur du communisme qui prévalait sur tous les continents pendant l’entre-deux-guerres. Il offre une vue panoramique de l’Europe et de l’Asie du Nord-Est dans les années 1920 et 1930, reliant l’émergence du fascisme à l’impact de la révolution bolchevique de 1917. La Première Guerre mondiale avait déstabilisé économiquement de nombreuses nations, et la menace d’une révolte communiste planait sur l’agitation sociale qui s’ensuivit. Alors que Moscou soutenait les efforts des communistes en France, en Espagne, en Chine et au-delà, les opposants, comme les Britanniques, craignaient pour la stabilité de leur empire mondial et considéraient le fascisme comme la seule force s’interposant entre eux et le renversement de l’ordre existant par les communistes. L’apaisement et l’interprétation politique erronée de l’Allemagne nazie et de l’Italie fasciste qui ont suivi ont éloigné le spectre de la rébellion pour ne laisser place qu’à l’avènement ultérieur de la guerre.  »

Parution le 11 mai 

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Hans Blumenberg et Carl Schmitt, Briefwechsel 1971-1978 – Und weitere Materialien, Suhrkamp

«  Hans Blumenberg et Carl Schmitt ne se sont pas seulement affrontés en tant qu’adversaires érudits dans leurs écrits publiés. Ils ont également poursuivi la discussion sur leurs points de vue fondamentalement différents sur le fondement et la justification du monde moderne et des revendications en matière de connaissances dans une série de lettres. La correspondance ainsi que les textes de la succession de Blumenberg documentent une controverse improbable, dans laquelle les décisions scientifiques aussi bien que biographiques deviennent visibles. Dans cette constellation, les latences qui ont façonné la politique de la connaissance et de l’histoire en République fédérale d’Allemagne deviennent tangibles. Les répliques de Carl Schmitt ayant également laissé des traces visibles dans son œuvre, l’édition rassemble la correspondance complète et d’autres textes inédits de la succession Blumenberg, ainsi que des extraits de ses écrits déjà publiés. Le conflit entre le philosophe et le juriste controversé devient pour la première fois accessible de manière exhaustive. 

Parution le 3 mai

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Michel Barnier, La grande illusion. Journal secret du Brexit (2016-2020), Gallimard

«  Le 23 juin 2016, à la stupeur générale, les Britanniques choisissent de quitter l’Union européenne. Pourquoi cette rupture inédite et déjouant tous les pronostics  ? Comment organiser ce divorce  ? Quelle nouvelle relation bâtir entre le Royaume-Uni et l’Union  ?
Dès le début des discussions, Michel Barnier, négociateur en chef du Brexit, a recherché l’unité des vingt-sept États membres et du Parlement européen.


Nous voici pour la première fois au cœur d’une négociation complexe et historique de mille six cents jours, oscillant sans cesse entre consensus et crispations, espoirs et doutes, transparence et mensonge, pour aboutir à un accord inespéré qui modifiera durablement le visage de l’Europe. De Bruxelles à Londres, de Dublin à Nicosie, ce journal nous entraîne dans les coulisses d’un théâtre diplomatique où se joua parfois une véritable guerre des nerfs.
Un témoignage exceptionnel sur l’envers du Brexit, sur l’Europe et sur celles et ceux qui la font.  »

Parution le 6 mai

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Ofer Fridman (ed.), Strategiya. The Foundations of the Russian Art of Strategy, Hurst

«  Si de nombreux historiens militaires occidentaux ont cherché à interpréter la stratégie russe, Strategiya adopte une approche différente. Il rassemble, en anglais, les travaux classiques de l’art russe de la stratégie, qui ont été redécouverts après l’effondrement de l’Union soviétique. Ofer Fridman offre une traduction et un commentaire des textes fondateurs des Clausewitz Jomini et Liddell Harts russes, qui ont inspiré la pensée stratégique russe – tant sa conceptualisation que sa mise en œuvre – depuis le moment où Moscou a rejeté le rôle exclusif du marxisme-léninisme dans les affaires stratégiques.

Les stratèges russes contemporains s’inspirent de trois grandes écoles de pensée. Si les ouvrages des penseurs militaires soviétiques ont déjà été traduits en anglais, ceux des stratèges impériaux et des penseurs militaires en exil sont restés quasiment inaccessibles au lecteur occidental. Comblant cette lacune, Strategiya offre un aperçu fascinant des fondements de la pensée et de la pratique stratégiques russes.  »

Parution le 27 mai

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Mercedes Monmany, Sin tiempo para el adiós. Exiliados y emigrados en la literatura del siglo xx, Galaxia Gutenberg

«  Le vingtième siècle a été marqué par des exodes continus et dramatiques qui se sont enchaînés sans cesse. Des écrivains, des artistes et des intellectuels, de nationalités et d’origines les plus diverses, échappent ainsi au totalitarisme, aux persécutions raciales et politiques, aux guerres, aux déportations et à l’internement dans des camps de concentration et, en général, à la barbarie et aux gigantesques « océans de haine », comme les appellera Robert Musil. « Dire au revoir est un art difficile et amer », a déclaré Stefan Zweig lors des funérailles de son ami exilé Joseph Roth.

Mercedes Monmany se penche sur certains des plus grands créateurs européens du siècle dernier qui ont été contraints d’emprunter le chemin douloureux de l’exil. Parmi eux, des antinazis allemands comme Thomas et Klaus Mann, Alfred Döblin et Hannah Arendt, des Autrichiens comme Robert Musil, Joseph Roth et Franz Werfel, des Russes fuyant la tyrannie soviétique comme Nabokov et Joseph Brodsky, et des exilés de l’ère musolinienne comme Pavese et Natalia Ginzburg, Des Espagnols exilés après la guerre civile comme María Zambrano, Luis Cernuda et Chaves Nogales, des Polonais comme Witold Gombrowicz et le prix Nobel Czesław Miłosz, et ceux qui ont fui aux États-Unis à cause des vagues incessantes d’antisémitisme et de la catastrophe de l’Holocauste comme Isaac Bashevis Singer et Henry Roth.  »

Paru le 28 avril

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Roger Garside, China Coup. The Great Leap to Freedom, University of California Press

«  Ce ivre prédit – contrairement au consensus dominant – que le dirigeant chinois Xi Jinping sera très bientôt démis de ses fonctions lors d’un coup d’État organisé par ses rivaux au sein de la direction du parti. Les responsables du coup d’État mettront alors fin à la dictature du parti unique chinois et lanceront une transition vers la démocratie et l’État de droit. Diplomate de longue date et banquier du développement, l’auteur Roger Garside s’appuie sur sa connaissance approfondie de la politique et de l’économie chinoises, d’abord pour élaborer un scénario détaillé du déroulement de ces événements, puis – dans le corps du livre – pour expliquer pourquoi. 

Garside affirme que sous la direction trop confiante de Xi, la Chine est sur une trajectoire de collision avec une Amérique qui vient de se réveiller de sa complaisance. En regardant à l’étranger, les rivaux de Xi sont alarmés par le fait qu’il est aveugle aux réactions que les actions de la Chine ont provoquées de la part de la plus grande puissance mondiale et de ses alliés. Dans les affaires intérieures, les rivaux de Xi reconnaissent que les changements économiques et sociaux sans réforme politique ont créé des problèmes qui nécessitent non seulement de nouveaux dirigeants mais aussi un nouveau système de gouvernement. La sécurité à l’étranger et la stabilité dans le pays exigent une révolution à laquelle Xi est implacablement opposé. Pour sauver la Chine – et eux-mêmes – de la catastrophe, ils doivent le destituer et mettre fin à la dictature qu’il est déterminé à défendre. Mais leur volonté et leur capacité à le faire dépendent essentiellement de la façon dont les démocraties libérales agissent. Le scénario de Garside montre comment l’Amérique et ses alliés doivent agir pour créer les conditions dans lesquelles les rivaux de Xi s’opposeront à lui.  »

Parution le 4 mai

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William H. Sewell Jr., Capitalism and the Emergence of Civic Equality in Eighteenth-Century France, Chicago UP

«  Il ne fait aucun doute que la Révolution française de 1789 a changé le cours de l’histoire occidentale. Mais pourquoi l’idée d’égalité civique, signature distinctive de cette révolution, a-t-elle trouvé un terrain si fertile en France ? Comment l’évolution des réalités économiques et sociales a-t-elle pu affecter les opinions politiques ?

William H. Sewell Jr. soutient que l’essor du capitalisme commercial dans la France du XVIIIe siècle a introduit une indépendance, une flexibilité et un anonymat nouveaux dans la vie sociale française. En pénétrant dans les interstices de cette société rigidement hiérarchisée, l’échange de marchandises élargi a coloré l’expérience quotidienne d’une manière qui a rendu l’égalité civique pensable, possible, voire souhaitable, lorsque la crise de la Révolution française est arrivée.  »

Paru le 28 avril

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Kora Véron, Aimé Césaire, Seuil

«  L’envergure littéraire et politique d’Aimé Césaire en fait une des figures majeures du XXe siècle : un homme de conviction et de création. Père de la Négritude dans les années 30 avec Léon-Gontran Damas et Léopold Sédar Senghor, Aimé Césaire est l’un des plus grands poètes du XXe siècle. Il a accompli une révolution poétique éblouissante et fondatrice, inaugurée par son chef d’œuvre Cahier d’un retour au pays natal (1939). Homme politique engagé, comme maire de Fort-de-France et député de la Martinique après-guerre, et, au-delà, comme figure tutélaire du combat pour l’émancipation des individus et des peuples, en particulier dans le « monde noir », son œuvre éclaire les déchirures de son temps, comme en témoigne son Discours sur le colonialisme. Césaire, c’est également une conscience sensible et complexe. Sa biographie permet de retraverser l’histoire du siècle à travers le point de vue d’un homme attentif, « poreux à tous les souffles du monde ». Un ennemi de tout obscurantisme, de toute simplification, quitte à revendiquer ses contradictions. Un adepte de l’humour, de l’autodérision et de l’optimisme.  »

Parution le 6 mai

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Simon Godard, Le laboratoire de l’internationalisme, Le CAEM et la construction du bloc socialiste (1949-1991), Presses de Sciences-Po

«  Le Conseil d’aide économique mutuelle a été fondé en 1949 par l’URSS et ses alliés des démocraties populaires pour servir à la fois d’instrument de dialogue Est-Est et de vitrine du socialisme dans la compétition avec l’Occident, notamment avec la Communauté européenne.

Alors que les organisations internationales montent en puissance durant la seconde moitié du XXe siècle, cette institution à l’alchimie complexe joue un rôle de laboratoire d’acculturation transnationale pour ses fonctionnaires, dont l’expérience n’est pas si éloignée de celle de leurs homologues occidentaux, avant de devenir, paradoxalement, un espace de contestation de l’hégémonie soviétique au sein du bloc de l’Est.

En exploitant de riches archives, Simon Godard décentre le regard, trop souvent focalisé sur les institutions occidentales, pour raconter à travers l’expérience du CAEM une autre pratique quotidienne de l’intégration européenne au sein du monde socialiste et livrer une histoire sociale de la construction du bloc de l’Est.  »

Parution le 6 mai

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Annliese Nef, Révolutions islamiques – Emergence d’un Islam méditerranéen (VIIe-Xe siècle), Publications de l’École française de Rome

« Comment comprendre l’émergence du monde islamique aux VIIe-Xe siècles ? L’empire islamique est-il le dernier des grands empires antiques ou au contraire le premier empire médiéval ? Cet ouvrage propose de dépasser l’opposition entre rupture et continuité. Si l’empire islamique emprunte à l’existant, il engage aussi la création d’un monde nouveau, fruit d’une révolution symbolique inscrite dans un temps long. Ce processus révolutionnaire accompagne les conquêtes et produit des répliques dans les régions nouvellement intégrées qui, en retour, co-produisent ce monde nouveau. Une attention particulière est portée ici sur l’Occident islamique, trop souvent encore considéré comme périphérique, et sur la nature de la révolution shiite fatimide que cette région a connue au Xe siècle.  »

Paru le 29 avril

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Philippe Artières, Le peuple du Larzac, La Découverte

«  En 1971, un plateau du sud de l’Aveyron inconnu de la majorité des Français, le Larzac, surgit dans l’actualité. Un projet d’extension du camp militaire est alors le théâtre d’une contestation menée par une centaine de paysans. Formidable laboratoire de nouveaux modes d’action, objet de convergence de luttes pendant une décennie – celles des agriculteurs, celles de la non-violence et de l’autogestion, celles également de l’Occitanie et de l’écologie – le Larzac devient un symbole de la résistance contre l’arbitraire politique.


Ces événements ne constituent pour autant qu’une partie de l’histoire de ce lieu désertique. En proposant une approche de longue durée de ce plateau calcaire, qui s’ouvre par les traces des premiers peuplements, progresse de siècle en siècle, de l’occupation romaine à l’installation des Templiers, du développement de l’industrie du cuir à celle du fromage de Roquefort, du campement des soldats réservistes au camp d’internement des membres du FLN pendant la guerre d’Algérie, c’est un peuple du divers qui apparaît au fil des pages. Un peuple composé d’humains et de brebis, de sorcières et de potiers, de bergers et de paysans, d’ouvrières et de soldats, de prisonniers et de militants…


La perspective d’histoire profonde adoptée ici montre que ce territoire-palimpseste fut tout au long de son histoire un lieu d’invention collective, une invention nécessaire pour habiter le monde et faire communauté, pour garder intacte la perspective d’une vie plus libre, solidaire et égalitaire.  »

Parution le 12 mai

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Mireille Delmas-Marty, Kathia Martin-Chenut et Camila Perruso (dir.), Sur les chemins d’un Jus Commune universalisable, Mare & Martin

«  Il peut sembler incongru de publier un livre sur « Les chemins d’un Jus commune universalisable » en ces temps où les crises (sanitaire, climatique, sociale, économique), ajoutées à la permanence des guerres, au désastre humanitaire des migrations et au réveil du terrorisme, entraînent un repli souverainiste. Et pourtant, si l’on veut éviter le Grand effondrement, déjà annoncé, sans basculer vers le Grand asservissement des populations humaines, déjà commencé, il n’y a pas d’autre voie que de se mettre d’accord sur un minimum de valeurs et règles communes. Ce livre commence par l’histoire et la confronte à la mondialisation actuelle, qui ébranle de dogmes aussi puissants que le statocentrisme, l’occidentalocentrisme et l’anthropocentrisme. En Première Partie, Ce que nous disent les vents de l’histoire, sont présentés six exemples venus de différentes régions du monde. La Deuxième Partie, Des fragments de Jus commune dans le tourbillon de vents contraires, explore sans prétention à l’exhaustivité, quelques domaines juridiques en voie de globalisation. Enfin, en Troisième Partie, sont repérés, entre les règles et l’esprit des règles, Les leviers d’un Jus commune « universalisable ».  »

Paru le 8 avril

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Camille Lefebvre, Des pays au crépuscule. Le moment de l’occupation coloniale (Sahara-Sahel), Fayard

«  Au début du xxe siècle, quatre-vingts militaires français accompagnés de six cents tirailleurs envahissent deux puissantes villes du Sahara et du Sahel. La France, comme plusieurs autres pays européens, considère alors les territoires africains comme des espaces à s’approprier. Elle se substitue par la force aux gouvernements existants, au nom d’une supériorité civilisationnelle fondée sur le racisme.


Depuis le cœur de ces deux villes, grâce à une documentation exceptionnelle, Camille Lefebvre examine comment s’est imposée la domination coloniale. Militaires français, tirailleurs, mais aussi les sultans et leur cour, les lettrés et les savants de la région, sans oublier l’immense masse de la population, de statut servile ou libre, hommes et femmes  : tous reprennent vie, dans l’épaisseur et la complexité de leurs relations. Leur histoire révèle la profondeur des mondes sociaux en présence ; elle retisse les fils épars et fragmentés des mondes enchevêtrés par la colonisation.


Les sociétés dans lesquelles nous vivons, en France comme au Niger, sont en partie issues des rapports de domination qui se sont alors noués  ; s’intéresser à la complexité de ce moment nous donne des outils pour penser notre présent.  »

Paru le 21 avril

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Michel Foucault, Binswanger et l’analyse existentielle, Hautes Études

«  En 1954 paraît en traduction française Le Rêve et l’Existence du psychiatre suisse Ludwig Binswanger, accompagné d’une introduction de Michel Foucault. Le philosophe y annonce un « ouvrage ultérieur » qui « s’efforcera de situer l’analyse existentielle dans le développement de la réflexion contemporaine sur l’homme ». Foucault ne publiera jamais ce livre, mais il en a conservé le manuscrit ici présenté. Il y procède à un examen systématique de la « Daseinsanalyse », la compare aux approches de la psychiatrie, de la psychanalyse et de la phénoménologie, et salue son ambition de comprendre la maladie mentale. Cette démarche l’accompagne dans sa quête de « quelque chose de différent des grilles traditionnelles du regard psychiatrique », d’un « contrepoids » ; pourtant il en souligne déjà les ambiguïtés et les faiblesses, en particulier une dérive vers une spéculation métaphysique qui éloigne de l’« homme concret ». C’est en réalité à une double déprise que nous assistons : d’abord à l’égard de la psychiatrie, puis, à l’égard de l’analyse existentielle elle-même, qui le conduit bientôt à la perspective radicalement nouvelle de l’Histoire de la folie à l’âge classique.  »

Parution le 20 mai

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Régis Bismuth, Jan Dunin-Wasowicz et Philip M. Nichols, The Transnationalization of Anti-Corruption Law, Routledge

«  Ces vingt dernières années ont été marquées par une transformation spectaculaire : la lutte contre la corruption est passée d’une poignée d’initiatives locales à un effort véritablement mondial. Le droit y occupe un rôle central et cet ouvrage se penche sur les défis rencontrés par le droit de l’anti-corruption alors que celui-ci se mue également en un véritable régime transnational.

Sur ce sujet, l’ouvrage présente les approches d’un large éventail d’académiques de différentes disciplines, d’officiels et de praticiens. Les thèmes abordés vont de l’analyse critique de ce régime global à ses déclinaisons aux échelon régional et national qui participent aussi à sa transformation. L’ouvrage traite aussi des grandes questions contemporaines de ce régime, et notamment  : les accords de justice négociée, les poursuites civiles et administratives, les mécanismes de protection des lanceurs d’alerte, le traitement de la corruption dans le contentieux international, ou les lois de blocages. Il comprend également des analyses plus prospectives sur ce qui constituera les futurs piliers du droit de l’anti-corruption à l’instar des standards internationaux de compliance en la matière, le rôle des organisations internationales, le contrôle de la corruption par le biais du droit des contrats ou son appréhension par le droit international des droits de l’homme.  »

Parution le 26 mai

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Crédits
Toutes les citations sont des extraits des quatrièmes de couverture rédigées par les éditeurs.