Depuis deux ans, l’histoire se répète : à l’issue du vote, c’est le Likoud, parti de Netanyahou, qui devrait arriver en tête, sans toutefois obtenir de majorité absolue. Alors que l’actuel Premier ministre aurait voulu compter sur son bilan de la gestion du Covid-19, le risque de futures élections en l’absence de coalition est plus que probable.

  • Retour aux urnes, retour à la vie. Les citoyens iront voter dans un pays qui a administré plus d’une dose de vaccin par personne (plus de 110 doses pour 100 habitants) et où la mise en place d’un « passeport vert » permet d’aller, avec prudence toutefois, dans une salle de sport, un bar et, bientôt, en boîte de nuit. 
  • Organiser un vote en temps de Covid-19. Malgré la moindre prégnance du Covid-19 en Israël, les processus de vote seront inédits pour tenir compte du contexte : hausse du nombre de bureaux de vote de 30 %, possibilité de voter depuis sa voiture (sans descendre dans le bureau de vote), procédures spécifiques pour les personnes en quarantaine, etc.
  • Victoire en demi-teinte du Likoud en perspective. Le parti de Netanyahou devrait être le premier parti à l’issue du vote de mardi, mais il serait loin de la majorité absolue, comme ce fut le cas lors des trois autres scrutins survenus en deux ans. L’effet positif lié à la gestion de la pandémie, sur lequel le Premier ministre sortant mise beaucoup, ne devrait pas lui rapporter un succès incontestable.
  • Difficile coalition, risque de futures élections. Suivant le dernier sondage, le nombre de parlementaires du Likoud baisserait, puisqu’il est de 37 aujourd’hui. La marge de manœuvre de Netanyahou pour former une nouvelle coalition stable sera réduite, alors qu’en face la gauche est affaiblie, et le risque de cinquièmes élections dans un futur proche est manifeste.