Dans une pièce de doctrine publiée dans le Grand Continent, “Du verrou au levier”, douze personnalités de la gauche européenne expliquent comment une grande transformation écologique et sociale de l’Europe pourrait avoir lieu.
En effet, même si le “consensus de Maastricht” a été fissuré en de multiples endroits par la réponse européenne à la crise sanitaire, les auteurs considèrent que les différents progrès accomplissent restent conjoncturels, puisqu’ils sont liés à une situation de crise, et qu’il est nécessaire de fédérer autour de propositions les forces de progrès autour d’une perspective politique transnationale, afin d’imposer un agenda écologique, social et démocratique à la prochaine législature européenne (2024-2029).
Comment mettre en oeuvre les mesures suggérées (vrai budget européen pérenne en faveur de la transition climatique et sociale, impôt européen sur la fortune, impôt sur les bénéfices des multinationales et démocratisation de l’Union) ? Sur quelle alliance de partis européens de telles propositions pourraient-elles s’appuyer ? Comment éviter une dispersion des voix écologiques et sociales à l’approche des élections européennes, en France et dans les autres pays européens ?
Pour répondre à ces questions, nous aurons le plaisir de recevoir :
Aurélie Dianara Andry, historienne de la construction européenne, chercheuse à l’Université d’Evry, auteure de Social Europe – The Road Not Taken (Oxford University Press, novembre 2022) ;
Lucas Chancel, co-directeur du Laboratoire sur les inégalités mondiales et professeur à Sciences Po ;
Marie Lecocq, députée de Belgique ;
Kalypso Nicolaïdis, Chair in Global Affairs à la School of Transnational Governance de l’Institut universitaire européen de Florence ;
Antoine Vauchez, politiste et directeur de recherche au CNRS au Centre européen de sociologie et de science politique (Université Paris 1 – EHESS).
L’événement se déroulera à l’Ecole Normale Supérieure, au 45 rue d’Ulm, en salle Dussane.
