“Ils ont fini par préférer ignorer la guerre”, affirme Benoît Quénelle, dans un long papier publié dans nos colonnes, consacré à l’étude de la perception, par les populations russes de “l’opération spéciale” menée par le Kremlin depuis maintenant un an.
Si Poutine n’a cesse, discours après discours, de rappeler le caractère de “croisade anti-occidentale” que revêt, d’après lui, son opération, comment ce message est-il perçu par la société civile russe ? Comment celle-ci voit-elle le conflit ? Comment comprendre ses aspirations et leur évolution à mesure que la guerre s’installe dans la durée.
Loin d’être monolithique, la société civile russe est nécessairement traversée par des opinions divergentes à l’égard d’un pouvoir qui, dans une certaine mesure, paraît redoubler d’efforts pour se maintenir. Que dire de la situation de l’administration Poutine ? Par quels rapports de force est-elle travaillée de l’intérieur ? L’après-Poutine est-il déjà en préparation ? Dans quelle perspective de la longue histoire russe inscrire la séquence actuelle ?
Pour tâcher de répondre à ces questions, nous aurons le plaisir de recevoir :
L’événement se déroulera à l’Ecole Normale Supérieure, au 45 rue d’Ulm, en salle Dussane.
Il est ouvert à toutes et à tous, mais les inscriptions sont obligatoires ici.