Il y a une majorité verte
Le Grand Continent •
Pour le philosophe Pierre Charbonnier, les partisans de la transition climatique sont face à un paradoxe : en dépit d’un consensus scientifique, des effets de plus en plus tangibles du réchauffement climatique et d’un intérêt géopolitique européen à la transition énergétique, la traduction politique de l’impératif climatique est en panne.
Il montrait pourtant dans une pièce de doctrine qu’en France, à l’issue des élections législatives de juin 2024, on trouvait au sein d’une Assemblée nationale fragmentée une potentielle majorité verte – c’est à dire un accord entre l’ancienne majorité présidentielle et le Nouveau front populaire sur la nécessité de la transition énergétique et sur une large partie des mesures à mettre en oeuvre pour y parvenir.
Cette possible majorité verte n’a jamais été en capacité de se rassembler ni d’imposer un agenda aux gouvernements qui se sont succédé. En parallèle, l’Union européenne a promis à Donald Trump cet été, lors du traité inégal auquel elle a consenti, un achat d’hydrocarbures qui, s’il était effectué dans les volumes annoncés, signifierait tout simplement l’abandon du Pacte vert européen.
Pourquoi la cause climatique semble-t-elle incapable de conduire à des victoires électorales ? Comment expliquer l’impopularité des politiques de transition ?
Les majorités vertes qui avaient pu se constituer en faveur de l’autonomie énergétique européenne sont-elles désormais une chose du passé ?
Quelles sont les conditions sociales et intellectuelles pour que la coalition climat l’emporte ?
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