Lors du mardi du Grand Continent du 28 mai, nous poursuivrons la lecture de notre dernier volume papier, Portrait d’un monde cassé, en nous penchant sur le chapitre que Bruno Tertrais y a écrit, «Le piège du Sud global» (p. 140-157).
Dans ce chapitre, Bruno Tertrais critique l’idée d’une révolte généralisée du Sud contre l’Occident, et considère qu’essentialiser un «Sud global» revient à s’empêcher de comprendre la complexité réelle du monde. Abandonner l’idée d’un «Sud global» cohérent permettrait d’agir de façon plus efficace sur le monde.
Alors qu’une nouvelle législature européenne est sur le point de commencer, comment les Européens devraient-ils concevoir leur rapport au reste du monde ? S’il faut abandonner le concept de «Sud global», quelles sont les bonnes notions pour appréhender la réalité d’un monde complexe et de plus en plus multipolaire ? Y-a-t-il un risque à ne pas prendre suffisamment au sérieux la volonté d’organisation des pays du Sud, et les solidarités que peut susciter un discours anti-occidental ? Dans un monde cassé où les Européens ont, de plus en plus, une place périphérique, quelle politique étrangère mener ?
Pour répondre à ces questions, nous aurons le plaisir de recevoir :
Christine Ockrent, journaliste, productrice de l’émission Affaires étrangères
Edwy Plenel, cofondateur de Mediapart ;
Ghassan Salamé, Ancien ministre de la Culture et de l’Éducation au Liban, diplomate, professeur des universités ;
Bruno Tertrais, Directeur adjoint de la Fondation pour la Recherche stratégique, auteur du chapitre « Le piège du « Sud global » », p. 140-157.
Comme tous les mardis du Grand Continent, cet événement est ouvert à toutes et à tous, mais les inscriptions sont obligatoires ici.
