A la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, Pierre Charbonnier proposait dans les colonnes du Grand Continent le concept d’«écologie de guerre», qui décrivait la superposition, pour les Européens, de l’impératif de transition énergétique et de la lutte contre la dépendance aux hydrocarbures russes.
Ce concept, développé dans un numéro de la revue Géopolitique, réseaux, énergie, environnement nature, donne également son titre au dernier livre de Pierre Charbonnier, Vers l’écologie de guerre – Une histoire environnementale de la paix, qui, au terme d’une analyse des conditions qui ont rendu la paix tributaire d’une exploitation des ressources naturelles, invite les écologistes à apprendre le langage de la géopolitique et les humains à faire la paix sans détruire la planète.
L’écologie de guerre est-il un concept pertinent pour décrire notre époque ? La dimension stratégique de la transition énergétique est-elle suffisamment prise en compte par les décideurs politiques et les partis écologistes ? A quelles transformations sociales, économiques et anthropologiques la modification du rapport à la nature et à la guerre conduit-elle ? L’ère de l’écologie de guerre succède-t-elle à celle de la fin de l’histoire ?
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