Pendant la pandémie de Covid-19, les dettes publiques de la plupart des pays du monde se sont envolées, sans susciter, pour l’instant, les inquiétudes habituellement associées à l’endettement.
Le Covid-19 aurait-t-il normalisé le recours à l’endettement au point d’installer un nouveau paradigme ? Faut-il modifier radicalement notre approche de la dette publique, changer nos critères, et envisager des endettements encore plus importants en vue d’investissements pour la transition écologique, par exemple ?
Dans une note publiée sur Le Grand Continent, l’économiste Barry Eichengreen plaide pour une défense constructive de la dette publique après la pandémie. Il écrit notamment “L’histoire montre que les pays qui ont réussi à résoudre les problèmes de viabilité de la dette sans connaître de bouleversements économiques, financiers et politiques majeurs l’ont fait en maintenant des conditions financières stables, en recourant à la restriction budgétaire au moment opportun et en faisant croître leur économie. Si l’on n’aborde pas le problème sous ces trois angles, on court à la catastrophe.”
Pour aborder ces questions de vive voix, nous aurons le plaisir de recevoir, pour ce mardi du Grand Continent,
La table ronde se déroulera à l’Ecole Normale Supérieure, au 45 rue d’Ulm, en salle Dussane.
Les inscriptions sont obligatoires à ce lien.
Les Mardis du Grand Continent sont soutenus par l’A-Ulm et par l’Université PSL.