Dans la nuit du 7 au 8 décembre 2024, le régime de Bachar el-Assad a été renversé par une offensive menée par le groupe rebelle islamiste Hayat Tahrir al-Cham (HTC) et son homme fort, Abou al-Joulani. En pleine transition politique, l’avenir de la Syrie se redéfinit, entre l’enthousiasme suscité par la fin du régime de Bachar-el Assad et les innombrables crimes dont il est responsable, et l’incertitude d’un pays marqué par plus de dix ans de guerre civile, entouré de puissances en conflit.
Le renversement de la dictature des Assad s’inscrit en effet dans le cadre de profondes recompositions régionales et internationales. Hugo Micheron, dans un long entretien sur la signification de ces événements, nous explique que «la fin du régime de Bachar el-Assad signifie certes la fin de l’influence de l’Iran sur le pays, mais aussi la suppression d’un loquet géopolitique sur l’ensemble de la région. La Syrie redevient, comme elle l’a été par le passé, le cœur de la reconfiguration géopolitique en cours au Moyen-Orient, dans un contexte de deuxième guerre froide entre les États-Unis et la Chine».
Comment expliquer la chute soudaine du régime syrien ? Une nouvelle stabilité pourrait-elle émerger de cet interrègne syrien ? À quelles recompositions géopolitiques le changement de régime en Syrie conduira-t-il au Moyen-Orient ? Quelles pourraient être les conséquences de la victoire de HTC sur le djihadisme à l’échelle mondiale ?
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