Ce n’est pas la fin du monde – entre catastrophe et apocalypse, que faire ?  

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16
Settembre 2025
Da 19:30 a 20:30
École normale supérieure
45 rue d'Ulm
75005 Paris
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Pour Peter Thiel, premier soutien de la Sillicon Valley à Donald Trump et idéologue libertarien néoréactionnaire, «être Hamlet ne suffit plus». Ou, plus précisément, la civilisation moderne serait entrée dans une phase «zombie» de mort intérieure, prête à s’effondrer sous les contradictions internes qui la minent, mais nous serions, comme Hamlet, incapables d’agir pour embrasser l’Apocalypse ou la contrecarrer : «Nous aimerions repousser le plus longtemps possible le choix inévitable — mais même ceux qu’un monde apathique réconforte savent que toute chose médiocre a une fin».

Toutefois, le discours apocalyptique n’est pas seulement un outil de justification d’une prise de pouvoir antidémocratique par les technocésaristes. Il est aussi le résultat d’un constat scientifique d’une accélération du changement climatique et de ses conséquences irréverssibles.

Ainsi, dans une pièce de doctrine, le philosophe Jean Vioulac, à partir de son travail sur la métaphysique de l’anthropocène, explique pourquoi l’hypothèse d’une disparition prochaine de l’homo sapiens ne peut pas être balayée par de simples protestations d’optimisme.

Est-ce véritablement «la fin du monde» ? Quelle signification donner à cette formule ? 

Quelles sont les différentes formes que prennent les discours apocalyptiques ? Dans quelle généalogie historique les replacer ? 

Comment trouver une capacité d’action individuelle et collective face à des changements qui semblent inévitables ? 

Peut-on imaginer un futur alternatif ? 

Afin d’en discuter, nous aurons le plaisir de recevoir : 

  • Frédérique Aït Touati, historienne des sciences, chercheuse au CNRS et metteure en scène, auteure de Théâtres du monde – Fabriques de la nature en Occident (La Découverte, 2024) ; 
  • Jean-Pierre Dupuy, polytechnicien et ingénieur des mines, professeur de philosophie à l’Université Stanford, auteur de nombreux ouvrages dont La guerre qui ne peut pas avoir lieu. Essai de métaphysique nucléaire (Points, 2024) ;
  • Jean-Baptiste Fressoz, chercheur au CNRS, enseignant à l’EHESS et à l’École des ponts et chaussée, auteur de L’Apocalypse joyeuse. Les Révoltés du ciel (Seuil, 2020), et de Sans Transition (Seuil, 2024) ; 
  • Agnès Sinaï, journaliste, essayiste, directrice de l’Institut Momentum, auteure Réhabiter le monde. Pour une politique des biorégions (Seuil, coll. Anthropocène, 2023) ;
  • Jean Vioulac, philosophe, auteur de Philosophie de la catastrophe (PUF, 24 septembre 2025).

Comme tous les mardis du Grand Continent, cet événement est ouvert à toutes et à tous, avec un certain nombre de places réservées aux étudiants et aux abonnés, mais les inscriptions sont obligatoires ici.  

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