Dans un article publié sur le Grand Continent, “L’ère des révolutionnaires sans révolution“, Alexander Pick et Mario Pezzini tentent d’expliquer l’intensification des protestations sociales à l’échelle globale et le mécontentement généralisé, qui se manifestent par des mouvements sociaux, mais aussi par une désaffection des modes d’engagements politiques traditionnels et de la démocratie elle-même.
Pour répondre à ce mécontentement, ils suggèrent que les Etats doivent mettre en place une “planification négociée”, en impliquant directement les sociétés civiles dans le processus de planification – ce qui impliquerait de prendre en considération non seulement les revendications et griefs, mais aussi les propositions et idées positives des sociétés civiles.
Quelle est l’échelle pertinente pour répondre au mécontentement suscité par la mondialisation économique : locale, nationale, transnationale, interétatique ? Faut-il utiliser l’État protectionniste comme un rempart, ou au contraire favoriser l’essor d’une société transnationale, plus à même d’absorber et de limiter les chocs des transformations de l’économie mondiale ?
Comment rédiger les carnets de doléances de la société mondiale contemporaine ? Pourquoi les mouvements révolutionnaires d’aujourd’hui n’aboutissent-ils pas à une révolution ?
Pour répondre à ces questions, nous aurons le plaisir de recevoir :
La modération sera assurée par Bathylle Missika.
Ce mardi du Grand Continent est co-organisé avec le Centre de Développement de l’OCDE.
La table ronde se déroulera en salle Dussane, le 23 novembre, de 19h30 à 20h30.
Les inscriptions sont obligatoires à ce lien.