Alors que la transition écologique est souvent présentée par ses détracteurs comme “punitive”, et que le discours dominant sur la transition écologique est celui d’une “sobriété”, volontaire ou subie, Paul Magnette invite, dans un article paru dans Le Grand Continent, à embrasser une nouvelle définition de la transition : l’écologie épicurienne.
Constatant que “nous ne sommes donc pas forcés de choisir entre la consommation sans entrave et l’ascétisme”, Paul Magnette décrit les nouvelles sources de bonheur qui pourraient émerger d’une transition écologique et sociale : nouveaux habitus de coopération, sentiment d’appartenir à une communauté morale, relation renouvelée au travail, à la nature, à autrui, réduction des inégalités.
Entre le capitalisme débridé et l’écologie punitive, il propose une troisième voie : retrouver le plaisir de se donner librement des limites.
Comment concrètement mettre en oeuvre cette écologie épicurienne ? Est-il possible de transformer notre vision du monde au point de voir dans la transition une source non plus de privation mais de bonheur ? A quelles échelles le combat de l’écologie épicurienne doit-il être mené ?
Nous tâcherons de répondre à ces questions avec :
La modération sera assurée par Sacha Lévy-Bruhl, doctorant au Laboratoire d’Anthropologie sociale de l’EHESS.
La table ronde est ouverte à toutes et à tous, mais les inscriptions sont obligatoires en cliquant ici.