Lors du mardi du Grand Continent du 14 mai, nous poursuivrons la lecture de notre dernier volume papier, Portrait d’un monde cassé, en nous penchant sur le chapitre qu’Aude Darnal y a écrit, «De quoi le Sud global est-il le nom ?» (p. 128-139).
Dans ce chapitre, Aude Darnal montre que, malgré les critiques dont il fait régulièrement l’objet, le Sud Global existe bel et bien, et recouvre une réalité avec laquelle il faut composer. Pour Aude Darnal, le concept de Sud global est «l’étiquette à la fois la plus multiple et la plus neutre pour désigner les États qui ont été historiquement relégués en marge de l’ordre mondial».
L’hétérogénéité des États du Sud global est-elle comparable à celle des États «développés» ? Quel est le format le plus adapté à la représentation des intérêts du Sud global : les BRICS, l’Organisation de la coopération de Shangaï, d’autres institutions à inventer ? Si l’on accepte la pertinence du concept, à quelles modifications de la politique étrangère des pays du Nord cela doit-il conduire ? Qu’est-ce que l’hostilité au concept de Sud global révèle de la politique étrangère des États occidentaux ? Que faut-il voir dans le miroir que nous tend le Sud global ?
Pour répondre à ces questions, nous aurons le plaisir de recevoir :
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