{"id":224301,"date":"2024-04-01T13:00:00","date_gmt":"2024-04-01T11:00:00","guid":{"rendered":"https:\/\/legrandcontinent.eu\/fr\/?p=224301"},"modified":"2024-04-01T12:15:32","modified_gmt":"2024-04-01T10:15:32","slug":"19-livres-a-lire-en-avril-2024","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/legrandcontinent.eu\/fr\/2024\/04\/01\/19-livres-a-lire-en-avril-2024\/","title":{"rendered":"19 livres \u00e0 lire en avril 2024"},"content":{"rendered":"\n
Lire \u2014 \u00e0 l’\u00e9chelle pertinente : chaque mois, le Grand Continent vous propose une s\u00e9lection des derni\u00e8res sorties en sociale en plusieurs langues. Pour ne rien rater, abonnez-vous<\/a><\/em><\/p>\n\n\n\n \u00ab Sciusci\u00e0<\/em> est l’un des mots italiens les plus connus au monde. Rendu c\u00e9l\u00e8bre par le film \u00e9ponyme de Vittorio De Sica, il en est venu \u00e0 incarner la condition de l’enfance pauvre et abandonn\u00e9e dans l’Italie de l’apr\u00e8s-guerre. Depuis la lib\u00e9ration de Naples en 1943 jusqu’\u00e0 la fin de la d\u00e9cennie, les enfants et les gamins des rues sont le symbole du contraste entre l’enfance comme image positive de l’avenir et l’enfance \u00ab dangereuse \u00bb qui vit en marge de la soci\u00e9t\u00e9 et est souvent contrainte de commettre des d\u00e9lits. De nombreuses initiatives d’aide sociale, religieuses et la\u00efques, sont n\u00e9es pour nourrir, v\u00eatir et \u00e9duquer ces enfants des rues. Les \u00ab sciusci\u00e0 \u00bb deviennent ainsi les protagonistes d’un projet de sauvetage de l’enfance et leurs histoires sont racont\u00e9es au cin\u00e9ma, dans la litt\u00e9rature, la photographie, les journaux intimes et les m\u00e9moires. <\/p>\n\n\n\n Ce livre raconte l’histoire de ces enfants des rues appel\u00e9s \u00ab sciusci\u00e0<\/em>\u00ab . Pas seulement celle des cireurs de chaussures qui, au d\u00e9but de l’apr\u00e8s-guerre, peuplaient les grandes villes italiennes, en particulier Rome et Naples, envahies par les soldats alli\u00e9s. Car la \u00ab sciusci\u00e0<\/em> \u00bb est une synecdoque : les cireurs de chaussures sont la partie visible d’une masse d’enfants et de jeunes orphelins, pauvres et r\u00e9fugi\u00e9s qui vivent et survivent dans les rues des villes italiennes de l’apr\u00e8s-guerre \u00bb.<\/p>\n\n\n\n Parution le 2 avril<\/p>\n\n\n\n Lire plus<\/a><\/p>\n\n\n\n \u00ab \u00c0 partir d\u2019une pluralit\u00e9 d\u2019enqu\u00eates ancr\u00e9es sur les deux rives de la M\u00e9diterran\u00e9e, du XVIe si\u00e8cle \u00e0 nos jours, cet ouvrage entreprend de remettre en perspective l\u2019histoire de la citoyennet\u00e9. Situant les \u00ab choses \u00bb au c\u0153ur de l\u2019investigation \u2013 qu\u2019il s\u2019agisse d\u2019une barque \u00e0 Antibes, d\u2019un coffre \u00e0 Alger, d\u2019un h\u00f4tel squatt\u00e9 \u00e0 Turin, d\u2019une mosqu\u00e9e \u00e0 Tunis, de terres collectives \u00e0 Naples, d\u2019un mulet abandonn\u00e9 en Espagne \u2013, il d\u00e9voile comment les prises en charge des biens distribuent les hi\u00e9rarchies sociales et les statuts politiques. Ce livre r\u00e9v\u00e8le ainsi le pouvoir instituant des actions et des pratiques, par lesquelles les individus construisent leurs appartenances. D\u00e8s lors, La Cit\u00e9 des choses<\/em> s\u2019affranchit des seuls mod\u00e8les politiques occidentaux pour mieux penser la citoyennet\u00e9 comme un ensemble de droits forg\u00e9s par des processus localis\u00e9s \u00e9chappant \u00e0 tout d\u00e9terminisme culturaliste : un enjeu d\u2019une port\u00e9e politique actuelle \u00e9vidente. \u00bb<\/p>\n\n\n\n Parution le 19 avril<\/p>\n\n\n\n Lire plus<\/a><\/p>\n\n\n\n \u00ab Benedetto Croce n’a pas seulement \u00e9t\u00e9 l’un des plus grands intellectuels italiens du XXe si\u00e8cle, il a \u00e9galement jou\u00e9 un r\u00f4le fondamental pendant le Ventennio fasciste, en emp\u00eachant le r\u00e9gime d’obtenir une h\u00e9g\u00e9monie culturelle absolue. Ce livre ne retrace pas seulement l’attitude de Croce face au fascisme – accueilli avec sympathie, puis combattu avec t\u00e9nacit\u00e9 et inventivit\u00e9 – mais restitue le parcours du philosophe dans les vingt ann\u00e9es les plus tourment\u00e9es du XXe si\u00e8cle, reliant le savant lib\u00e9ral aux protagonistes de la culture italienne et europ\u00e9enne, de Thomas Mann \u00e0 Stefan Zweig.<\/p>\n\n\n\n Gr\u00e2ce \u00e0 une abondante documentation in\u00e9dite, Mimmo Franzinelli illustre l’offensive des squadristes contre le philosophe dissident, son r\u00e9seau de correspondants et le fichage policier de tous ceux qui le fr\u00e9quentaient ou lui \u00e9crivaient. Le r\u00f4le de Croce appara\u00eet dans la formation des jeunes qui, de Giorgio Amendola \u00e0 Vittorio Foa, de Leone Ginzburg \u00e0 Piero Gobetti, l’ont pris comme r\u00e9f\u00e9rence dans les moments d\u00e9cisifs de leur vie. Une attention particuli\u00e8re est accord\u00e9e \u00e0 la lutte de Croce contre le racisme : son opposition \u00e0 la pers\u00e9cution des Juifs \u00e9tait bien connue, mais la continuit\u00e9 et la profondeur de son engagement en la mati\u00e8re apparaissent aujourd’hui. \u00bb<\/p>\n\n\n\n Parution le 19 avril<\/p>\n\n\n\n Lire plus<\/a><\/p>\n\n\n\n \u00ab Les scientifiques, les journalistes et les hommes politiques sont de plus en plus nombreux \u00e0 nous dire que l’impact de l’homme sur le climat constitue la plus grande menace qui p\u00e8se sur notre plan\u00e8te et qu’il pourrait m\u00eame entra\u00eener l’extinction de notre esp\u00e8ce. Derri\u00e8re ces inqui\u00e9tudes, se cache une peur ancienne et profonde quant au pouvoir que le climat exerce sur nous. The Empire of Climate<\/em> retrace l’histoire de cette id\u00e9e et de son influence sur notre fa\u00e7on d’interpr\u00e9ter les \u00e9v\u00e9nements mondiaux et de donner sens \u00e0 la condition humaine.<\/p>\n\n\n\n De l’\u00e9poque d’Hippocrate \u00e0 la crise actuelle du r\u00e9chauffement climatique, David Livingstone montre comment le climat a \u00e9t\u00e9 impliqu\u00e9 de mani\u00e8re critique dans les politiques de contr\u00f4le imp\u00e9rial et les relations raciales, comment il a \u00e9t\u00e9 utilis\u00e9 pour expliquer le d\u00e9veloppement industriel, les performances du march\u00e9 et l’effondrement de l’\u00e9conomie, et comment il a servi d’indicateur du caract\u00e8re national. Il examine comment le climat a \u00e9t\u00e9 mis en avant pour expliquer les guerres internationales et les conflits civils et comment il a \u00e9t\u00e9 identifi\u00e9 comme un facteur critique dans les troubles corporels et les psychoses aigu\u00ebs. The Empire of Climate<\/em> retrace l’histoire enchev\u00eatr\u00e9e d’une id\u00e9e qui hante notre imagination collective depuis des si\u00e8cles, en jetant un \u00e9clairage critique sur l’id\u00e9e que tout, de la richesse des nations \u00e0 l’esprit humain lui-m\u00eame, serait soumis \u00e0 l’autorit\u00e9 imp\u00e9riale du climat. \u00bb<\/p>\n\n\n\n Parution le 16 avril<\/p>\n\n\n\n Lire plus<\/a><\/p>\n\n\n\n \u00ab Objet d\u2019intenses d\u00e9bats jusque dans les ann\u00e9es 1970, la transition du f\u00e9odalisme au capitalisme a paru sombrer dans l\u2019oubli au cours des d\u00e9cennies suivantes. N\u00e9anmoins, depuis les ann\u00e9es 2000, la question semble faire retour, selon des modalit\u00e9s en partie diff\u00e9rentes et avec une insistance particuli\u00e8re sur le lien entre les origines du capitalisme et la domination coloniale impos\u00e9e par l\u2019Occident au reste du monde.<\/p>\n\n\n\n La question est si ample qu\u2019on ne pr\u00e9tendra aucunement proposer un mod\u00e8le historique et\/ou th\u00e9orique de la transition. Bien au contraire, on cherchera plut\u00f4t \u00e0 prendre la mesure de tout ce qui nous en s\u00e9pare. En effet, on ne voit gu\u00e8re que se d\u00e9ploient des efforts collectifs d\u2019\u00e9laboration \u00e0 la hauteur de l\u2019enjeu, alors m\u00eame qu\u2019il s\u2019agit de l\u2019une des conditions de la compr\u00e9hension du monde dans lequel nous vivons \u2013 et peut-\u00eatre aussi de la saisie des possibles qui permettraient d\u2019en sortir. En discutant les \u00ab mod\u00e8les de la transition \u00bb et des auteurs et historiens du capitalisme aussi divers qu\u2019Immanuel Wallerstein, Silvia Federici, Robert Brenner, Guy Bois, Henri Pirenne, Ellen Meiksins Wood, Jason Moore, Kenneth Pomeranz ou Alain Bihr, on constatera l\u2019ampleur des divergences et des d\u00e9saccords. Ainsi, il n\u2019existe aucun consensus quant \u00e0 la chronologie de la formation du capitalisme, quant \u00e0 la nature des facteurs impliqu\u00e9s, il n\u2019existe de plus aucun accord sur la d\u00e9finition m\u00eame du capitalisme et, par cons\u00e9quent, sur les traits distinctifs dont il s\u2019agit de rep\u00e9rer l\u2019\u00e9mergence.<\/p>\n\n\n\n Sur les trois questions ainsi consid\u00e9r\u00e9es \u2013 quand ? comment ? quoi ? \u2013, ce qui suit n\u2019a pas d\u2019autre ambition que de tenter de clarifier les termes des d\u00e9bats \u00e0 mener. Commencer \u00e0 poser un peu moins mal les questions \u00e0 affronter serait d\u00e9j\u00e0 un motif de satisfaction. \u00bb<\/p>\n\n\n\n Parution le 19 avril<\/p>\n\n\n\n Lire plus<\/a><\/p>\n\n\n\n \u00ab Comme la plupart des termes issus de noms propres, le \u00ab marxisme \u00bb a d’abord servi \u00e0 stigmatiser les partisans des id\u00e9es de Karl Marx, r\u00e9duits \u00e0 des adorateurs de sa personne. Le mot a aussi \u00e9t\u00e9 beaucoup utilis\u00e9 pour ouvrir la voie d’un retour possible \u00e0 l’auteur du Capital contre le marxisme (d\u00e9fini alors comme un \u00bb ensemble de contresens faits sur Marx \u00ab ). \u00c0 la diff\u00e9rence des multiples mobilisations qui cherchent \u00e0 opposer la vitalit\u00e9 de la pens\u00e9e individuelle de Marx \u00e0 un propos n\u00e9cessairement \u00bb dogmatique \u00ab , cet ouvrage place au c\u0153ur de l’interrogation ce qui fait l’int\u00e9r\u00eat du marxisme en tant que tel : la poursuite et la concr\u00e9tisation d’un discours inspir\u00e9 de Marx dans des contextes tout \u00e0 fait diff\u00e9rents de celui qui a pr\u00e9sid\u00e9 \u00e0 la gen\u00e8se de son \u0153uvre.<\/p>\n\n\n\n Trois moments constitutifs sont plac\u00e9s au centre de l’analyse : l’Allemagne du tournant des XIXe et XXe si\u00e8cle, la Russie des premi\u00e8res ann\u00e9es du XXe si\u00e8cle et l’Union sovi\u00e9tique des ann\u00e9es 1920. De Karl Kautsky \u00e0 Isaak Roubine, en passant par Rosa Luxemburg, Gueorgui Plekhanov, Rudolf Hilferding, L\u00e9nine ou Alexander Bogdanov mais aussi divers romans russes qui mettent en sc\u00e8ne les questionnements politiques, cette \u00e9tude remobilise toute une litt\u00e9rature aujourd’hui ignor\u00e9e. Reconstituant \u00e0 chaque fois les contextes et les enjeux qui pr\u00e9sident aux diff\u00e9rentes lectures de Marx, de sa pens\u00e9e de l’histoire et de sa critique de l’\u00e9conomie politique, l’enqu\u00eate prend pour fil conducteur la question de la performativit\u00e9 du discours, du lien entre r\u00e9flexion et action, qui est un enjeu crucial pour toute science sociale. \u00bb<\/p>\n\n\n\n Parution le 25 avril<\/p>\n\n\n\n Lire plus<\/a><\/p>\n\n\n\n \u00ab J\u2019ai une surprise pour toi ! Le moment de stup\u00e9faction pass\u00e9, l\u2019esprit se met en mouvement, rationalise. La surprise, cette inconnue des philosophes, cet instantan\u00e9 inassimilable, blanc d\u2019antenne dans l\u2019esprit, sursaut dans le corps, est rapatri\u00e9e au pays des concepts, \u00e9tonnement, admiration, \u00e9v\u00e9nement, alt\u00e9rit\u00e9, et des philosophes, Platon, Aristote, Descartes, Heidegger, Levinas. Au risque d\u2019y dispara\u00eetre ?<\/p>\n\n\n\n Que fait la surprise \u00e0 la philosophie ? Il y a en elle de l\u2019incongru. Prenant le sujet \u00e0 revers, elle exerce une emprise, l\u00e0 o\u00f9 la philosophie veut interroger sereinement, \u00e0 distance. La surprise est transformatrice. Elle suscite un autre r\u00e9cit, \u00e9tranger \u00e0 l\u2019histoire des herm\u00e9neutiques du sens. Tourn\u00e9e vers l’avenir, elle est cr\u00e9atrice d\u2019attentes.<\/p>\n\n\n\n Cet ouvrage propose ainsi une histoire de la philosophie ni dialectique ni \u00e9litaire. Une histoire des \u00e9bauches du sens, des incertitudes du soi. La surprise ouvre le sujet, le d\u00e9place au-del\u00e0, dans son ouverture politique, th\u00e9ologique, \u00e9cologique. Aussi, les transcendances collectives, loin d\u2019\u00eatre des excroissances subjectives, sont la mati\u00e8re de l\u2019ouverture du soi. La surprise est promesse d\u2019horizons impens\u00e9s, pourtant d\u00e9j\u00e0 l\u00e0. Rendre compte de cette promesse, c\u2019est faire le r\u00e9cit d\u2019un futur pr\u00e9sent sous nos yeux, pour qui sait voir. \u00bb<\/p>\n\n\n\n Parution le 19 avril<\/p>\n\n\n\n Lire plus<\/a><\/p>\n\n\n\n \u00ab L’id\u00e9e d’un pass\u00e9 humain ant\u00e9rieur \u00e0 l’histoire enregistr\u00e9e par l\u2019\u00e9criture n’est apparue qu’avec le si\u00e8cle des Lumi\u00e8res, lorsque les penseurs europ\u00e9ens ont commenc\u00e9 \u00e0 rejeter les notions d’humanit\u00e9 et d’histoire fond\u00e9es sur la foi au profit de conceptions pr\u00e9tendument plus empiriques du monde et de son histoire. De l’ \u00ab \u00e9tat de nature \u00bb et des notions romantiques de \u00ab barbares \u00bb allemands vertueux, Stefanos Geroulanos saisit la vari\u00e9t\u00e9 et l’\u00e9tranget\u00e9 des id\u00e9es sur le sujet qui ont anim\u00e9 bon nombre des principaux penseurs des XVIIIe et XIXe si\u00e8cles, dont Jean-Jacques Rousseau, Charles Darwin et Karl Marx. Ces id\u00e9es sont devenues, pour la plupart, les fondements id\u00e9ologiques de r\u00e9gimes r\u00e9pressifs et d’empires s’\u00e9tendant \u00e0 toute la plan\u00e8te. Le fait de consid\u00e9rer les autres peuples comme des \u00ab sauvages \u00bb a permis d’exercer une violence d\u00e9culpabilis\u00e9e \u00e0 leur encontre. L’\u00e9mergence de la science moderne n’a fait qu’acc\u00e9l\u00e9rer l’imp\u00e9rialisme de l’Occident. L’obsession nazie pour la race trouve son origine dans les th\u00e9ories arch\u00e9ologiques sur les Indo-germains pr\u00e9historiques. Pour Stefanos Geroulanos, les r\u00e9cits de la pr\u00e9histoire nous renseignent ainsi davantage sur le moment o\u00f9 ils furent propos\u00e9s que sur le pass\u00e9. Cette \u00e9tude sur la mani\u00e8ren dont la qu\u00eate des origines de l’humanit\u00e9 est devenue la servante de la guerre et de l’empire bouleverse notre fa\u00e7on de penser le pass\u00e9 lointain de l\u2019humanit\u00e9. \u00bb<\/p>\n\n\n\n Parution le 2 avril<\/p>\n\n\n\n Lire plus<\/a><\/p>\n\n\n\n \u00ab Dans cette \u00e9tude sur les relations italo-portugaises au si\u00e8cle dernier, Stefano Salmi d\u00e9ploie une analyse comparative entre le fascisme italien et l’Estado Novo <\/em>portugais en m\u00eame temps qu\u2019il \u00e9tudie les relations qu\u2019entretinrent les deux r\u00e9gimes. La comparaison est men\u00e9e \u00e0 bien au travers de diff\u00e9rents points de vue : le point de vue historiographique, avec lequel s’ouvre l’ouvrage, le point de vue politico-id\u00e9ologique, le point de vue culturel, le point de vue des relations politico-diplomatiques et, enfin, le point de vue de la propagande. \u00bb<\/p>\n\n\n\n Parution le 19 avril<\/p>\n\n\n\n Lire plus<\/a><\/p>\n\n\n\n <\/p>\n\n\n\n <\/p>\n\n\n\n <\/p>\n\n\n\n <\/p>\n\n\n\n <\/p>\n\n\n\n <\/p>\n\n\n\n <\/p>\n\n\n\n \u00ab Tensions g\u00e9opolitiques, guerre commerciale, Nouvelles Routes de la soie, course \u00e0 l’armement dans l’Indopacifique, bataille des semi-conducteurs… La mont\u00e9e en puissance de la Chine inqui\u00e8te, et sa rivalit\u00e9 avec les \u00c9tats-Unis atteint un point de bascule qui bouleverse les \u00e9quilibres mondiaux. Comment en est-on arriv\u00e9 l\u00e0 ? Pourquoi ? Si le constat est clair, l’analyse fait cruellement d\u00e9faut. Tels des somnambules, nous avan\u00e7ons sans vraiment comprendre la d\u00e9stabilisation du monde qui se joue pourtant sous nos yeux.<\/p>\n\n\n\n Par l’analyse \u00e9conomico-politique, ce livre \u00e9lucide les ressorts profonds et les enjeux existentiels de l’affrontement entre les deux superpuissances : c’est le capitalisme lui-m\u00eame qui mine la mondialisation et entra\u00eene la fragmentation actuelle. En devenant capitaliste, la Chine s’est vue contrainte de d\u00e9fier ce qui a permis son essor, \u00e0 savoir une mondialisation pens\u00e9e, organis\u00e9e, contr\u00f4l\u00e9e par et pour les \u00c9tats-Unis. Cette contradiction l’a amen\u00e9e \u00e0 tailler des croupi\u00e8res aux multinationales am\u00e9ricaines via une r\u00e9organisation sino-centr\u00e9e du march\u00e9 mondial, en cr\u00e9ant de nouvelles infrastructures technologiques, mon\u00e9taires et physiques qui court-circuitent la supervision am\u00e9ricaine. Cette d\u00e9marche place P\u00e9kin sur les rails d’une confrontation directe avec les \u00c9tats-Unis qui va redessiner notre monde. \u00bb<\/p>\n\n\n\n Parution le 18 avril<\/p>\n\n\n\n Lire plus<\/a><\/p>\n\n\n\n \u00ab Dans Le monde d’hier<\/em>, Stefan Zweig d\u00e9crivait l’Europe cosmopolite d’avant 1914. Lorsqu’il \u00e9crit ses m\u00e9moires, elle n’existe plus, \u00ab emport\u00e9e sans laisser de trace \u00bb par la barbarie fasciste. Zweig meurt en 1942, mais l’Europe obtient une seconde chance apr\u00e8s 1945. Des visionnaires lancent un projet de paix qui fera date, les fronti\u00e8res tombent, le nationalisme c\u00e8de la place \u00e0 la coop\u00e9ration.<\/p>\n\n\n\n Mais ce projet aussi pourrait bient\u00f4t \u00eatre de l’histoire ancienne. Ses d\u00e9ficits d\u00e9mocratiques g\u00e9n\u00e8rent des protestations. Les crises multiples font peur aux peuples. Dans de nombreux \u00c9tats membres, des hommes politiques ne veulent plus entendre parler de l’exp\u00e9rience des fondateurs et attisent un nouveau nationalisme. Aujourd’hui, l’Europe est \u00e0 nouveau \u00e0 la crois\u00e9e des chemins. \u00c0 quoi ressemblera le monde de demain ?<\/p>\n\n\n\n Robert Menasse explique et d\u00e9fend l’id\u00e9e europ\u00e9enne, mais invite \u00e9galement \u00e0 critiquer et \u00e0 surmonter les contradictions syst\u00e9miques de l’Union europ\u00e9enne. L’alternative \u00e0 laquelle nous sommes confront\u00e9s n’est pas compliqu\u00e9e : soit nous r\u00e9ussissons ce qui est historiquement unique, \u00e0 savoir la construction d’une d\u00e9mocratie post-nationale, soit nous risquons de retomber dans les p\u00e9rils d\u2019une Europe des \u00c9tats-nations. Ce serait une nouvelle d\u00e9faite de la raison – avec les dangers et les cons\u00e9quences que l’histoire ne devrait que trop nous rappeler. \u00bb<\/p>\n\n\n\n Parution le 15 avril<\/p>\n\n\n\n Lire plus<\/a><\/p>\n\n\n\n \u00ab Au cours des deux derniers si\u00e8cles, la croissance \u00e9conomique a lib\u00e9r\u00e9 des milliards de personnes de la lutte pour la subsistance et nous a permis de vivre beaucoup plus longtemps et en meilleure sant\u00e9. Pourtant, la prosp\u00e9rit\u00e9 a eu un prix : la destruction de l’environnement, la d\u00e9solation des cultures locales, la mont\u00e9e de vastes in\u00e9galit\u00e9s et des technologies d\u00e9stabilisantes. Face \u00e0 ces d\u00e9g\u00e2ts, nombreux sont ceux qui affirment aujourd’hui que la seule fa\u00e7on d’avancer est d\u2019en passer par la d\u00e9croissance, c’est-\u00e0-dire de r\u00e9duire d\u00e9lib\u00e9r\u00e9ment notre empreinte \u00e9conomique. Daniel Susskind affirme au contraire que nous devons maintenir la croissance mais la r\u00e9orienter, afin qu’elle refl\u00e8te mieux ce \u00e0 quoi nous tenons vraiment. \u00bb<\/p>\n\n\n\n Parution le 16 avril<\/p>\n\n\n\n Lire plus<\/a><\/p>\n\n\n\n <\/p>\n\n\n\n <\/p>\n\n\n\n <\/p>\n\n\n\n <\/p>\n\n\n\n <\/p>\n\n\n\n \u00ab Le concept d\u2019Anthropoc\u00e8ne s\u2019est impos\u00e9 pour d\u00e9finir une \u00e9poque g\u00e9ologique caract\u00e9ris\u00e9e par un processus de destruction d\u2019origine humaine. La g\u00e9n\u00e9alogie et l\u2019arch\u00e9ologie de l\u2019Anthropoc\u00e8ne mettent au jour les caract\u00e9ristiques fondamentales de la rationalit\u00e9 occidentale \u00e0 savoir la n\u00e9gation de la nature et finalement de la vie, la haine du monde et le culte de la mort. Notre \u00e9poque d\u00e9cha\u00eene sa puissance de destruction dans une guerre mondiale contre le monde en tant que tel. L\u2019urgente n\u00e9cessit\u00e9 de contrecarrer ce processus impose d\u2019identifier quelle est l\u2019infrastructure de sa mise en \u0153uvre : le dispositif industriel du machinisme, dont le capital est la logique. \u00bb<\/p>\n\n\n\n Parution le 10 avril<\/p>\n\n\n\n Lire plus<\/a><\/p>\n\n\n\n La trilogie de Jean Vioulac dans le Grand Continent<\/a><\/p>\n\n\n\n <\/p>\n\n\n\n <\/p>\n\n\n\n <\/p>\n\n\n\n <\/p>\n\n\n\n <\/p>\n\n\n\n \u00ab Si nous voulons comprendre la crise \u00e9cologique, nous devons comprendre le monde du travail. Car c’est par le travail que, selon Karl Marx, les soci\u00e9t\u00e9s r\u00e9alisent leur m\u00e9tabolisme avec la nature. Pour Simon Schaupp, la politique du travail est donc toujours aussi une politique environnementale – ou \u00ab politique m\u00e9tabolique \u00bb. La nature elle-m\u00eame joue un r\u00f4le actif : plus son exploitation est pouss\u00e9e, plus elle se r\u00e9percute de mani\u00e8re drastique sur le monde du travail.<\/p>\n\n\n\n Le sociologue montre \u00e0 quel point cette perspective est productive \u00e0 l’aide de nombreux exemples historiques : Sans les moustiques, on ne peut comprendre ni l’essor ni le d\u00e9clin de l’\u00e9conomie de plantation. La mise en place des syndicats a \u00e9t\u00e9 rendue possible, entre autres, par les nouveaux leviers de pouvoir que les caract\u00e9ristiques mat\u00e9rielles de la houille ont mis entre les mains des travailleurs. De m\u00eame, la cha\u00eene de montage a \u00e9t\u00e9 introduite en grande partie parce que les cadavres d’animaux en d\u00e9composition s’accumulaient dans les premi\u00e8res usines d’abattage suite \u00e0 des gr\u00e8ves. Pour Simon Schaupp, esp\u00e9rer ralentir le r\u00e9chauffement de la plan\u00e8te implique une transformation du monde du travail : nous devons d\u00e9passer la logique de l’exploitation expansive et prendre au s\u00e9rieux l’autonomie de la nature. \u00bb<\/p>\n\n\n\n Paru le 18 mars<\/p>\n\n\n\n Lire plus<\/a><\/p>\n\n\n\n \u00ab Apr\u00e8s la Seconde Guerre mondiale, de nombreux fascistes, nazis et collaborationnistes ont fui les pers\u00e9cutions dans leur pays d’origine et ont trouv\u00e9 refuge dans l’Espagne franquiste. Des hommes politiques, des religieux et des militaires espagnols ont propos\u00e9 de les cacher temporairement ou d\u00e9finitivement et leur ont donn\u00e9 une nouvelle identit\u00e9. Certains d’entre eux sont rest\u00e9s discrets jusqu’\u00e0 la fin de leur vie, mais d’autres sont devenus les porte-voix de diverses causes fascistes et d’extr\u00eame droite : L\u00e9on Degrelle – le personnage principal de cet essai – Otto Skorzeny et Vjekoslav Luburic ont fait l’apologie du fascisme ; le g\u00e9n\u00e9ral Raoul Salan et d’autres dirigeants de l’OAS ont tent\u00e9 de renverser De Gaulle et d’emp\u00eacher l’ind\u00e9pendance de l’Alg\u00e9rie ; Per\u00f3n a profit\u00e9 de son refuge espagnol pour tenter d’organiser son retour au pouvoir. D’autres encore ont \u00e9t\u00e9 int\u00e9gr\u00e9s dans la structure franquiste, comme Walter Mosig et Karl B\u00f6melburg, qui sont pass\u00e9s de postes de responsabilit\u00e9 au sein de la Gestapo \u00e0 ceux de conseillers de la police politique franquiste. Dans Bajo el manto del Caudillo<\/em>, Jos\u00e9 Luis Rodr\u00edguez Jim\u00e9nez retrace les engagements politiques et les amiti\u00e9s qui ont fait de l’Espagne le dernier bastion de la nuit noire de l’Europe. \u00bb<\/p>\n\n\n\n Paru le 28 mars<\/p>\n\n\n\n Lire plus<\/a><\/p>\n\n\n\n \u00ab Sten Rynning retrace l’histoire de l’Organisation du trait\u00e9 de l’Atlantique Nord, de ses origines \u00e0 nos jours. Au cours de ses soixante-quinze ann\u00e9es d’existence, l’OTAN a travers\u00e9 les p\u00e9rip\u00e9ties de la diplomatie de la Guerre froide et de la dissuasion nucl\u00e9aire, et a vu le nombre de ses membres augmenter. L’alliance est devenue un garant de la paix, mais Sten Rynning explore la mani\u00e8re dont ses rouages complexes et l’opposition de la Russie et de la Chine fa\u00e7onnent aujourd’hui son orientation. \u00c0 l’heure de la concurrence strat\u00e9gique et des bouleversements g\u00e9opolitiques, il offre une synth\u00e8se compl\u00e8te de l’histoire intrigante de l’alliance et s’interroge sur ses ambitions pour l’avenir \u00bb.<\/p>\n\n\n\n Parution le 9 avril<\/p>\n\n\n\n Lire plus<\/a><\/p>\n\n\n\n \u00ab Un bon gouvernement d\u00e9mocratique exige-t-il des citoyens intelligents, moraux et productifs ? Nos institutions politiques peuvent-elles former le type de citoyens que nous souhaitons ou devons avoir ? Face aux critiques de la d\u00e9mocratie et aux craintes li\u00e9es \u00e0 la mont\u00e9e du populisme, le scepticisme grandit quant \u00e0 la possibilit\u00e9 pour le lib\u00e9ralisme et la d\u00e9mocratie de continuer \u00e0 vivre ensemble. Certains se demandent m\u00eame si la d\u00e9mocratie m\u00e9rite d’\u00eatre sauv\u00e9e.<\/p>\n\n\n\n Dans Democracy Tamed,<\/em> Gianna Englert affirme que les dilemmes auxquels est confront\u00e9e la d\u00e9mocratie lib\u00e9rale ne sont pas propres \u00e0 notre \u00e9poque, mais qu’ils existent depuis la naissance de la pens\u00e9e politique lib\u00e9rale dans la France du XIXe si\u00e8cle. Combinant th\u00e9orie politique et histoire intellectuelle, elle montre comment les lib\u00e9raux fran\u00e7ais du XIXe si\u00e8cle ont d\u00e9fendu l’id\u00e9e de \u00ab capacit\u00e9 politique \u00bb comme alternative aux droits politiques d\u00e9mocratiques et ont soutenu que les droits de vote devaient \u00eatre limit\u00e9s aux citoyens capables de pr\u00e9server des institutions libres et stables contre les passions r\u00e9volutionnaires et les revendications d\u00e9mocratiques. \u00bb<\/p>\n\n\n\n Parution le 27 avril<\/p>\n\n\n\n Lire plus<\/a><\/p>\n\n\n\n \u00ab La r\u00e9volution portugaise du 25 avril 1974 a mis fin pacifiquement \u00e0 une longue dictature, un r\u00e9gime inefficace ancr\u00e9 dans la r\u00e9pression et les vieilles illusions imp\u00e9riales, gr\u00e2ce \u00e0 l’action de trois cents capitaines id\u00e9alistes, qui cherchaient \u00e0 d\u00e9mocratiser le Portugal et \u00e0 mettre fin \u00e0 ses guerres coloniales en Afrique. Les \u0153illets dans la bouche des fusils ou la chanson Gr\u00e2ndola, Vila morena<\/em>, diffus\u00e9e comme mot de passe pour initier le coup d’\u00c9tat, n’ont pas tard\u00e9 \u00e0 faire le tour du monde. Pourtant, nombreux sont ceux qui ignorent que cette matin\u00e9e d’avril a \u00e9t\u00e9 riche en moments \u00e9piques qui ont contribu\u00e9 \u00e0 consolider le coup d’\u00c9tat en faveur des libert\u00e9s. Ce livre ressuscite des histoires comme celle du jeune capitaine Salgueiro Maia, qui marcha les bras lev\u00e9s et une grenade dans la poche, pr\u00eat au sacrifice, vers une batterie de chars qui le visait, ou celle du soldat qui refusa d’ob\u00e9ir \u00e0 l’ordre de l’abattre et qui resta anonyme pendant quarante ans. C’est sur des \u00e9pisodes de ce genre que la d\u00e9mocratie portugaise a \u00e9t\u00e9 fond\u00e9e il y a cinquante ans \u00bb.<\/p>\n\n\n\n Parution le 3 avril<\/p>\n\n\n\n Lire plus<\/a><\/p>\n\n\n\n \u00ab Il n\u2019existe pas de dictionnaire faisant la somme des connaissances sur les champs des \u00e9tudes animali\u00e8res en pleine expansion dans les domaines des savoirs des sciences humaines ou dures. R\u00e9sultat de quatre ans de s\u00e9minaire \u00e0 la Maison des Sciences de l\u2019Homme, ce dictionnaire r\u00e9unit quatre-vingts historiens et historiennes, historiens et historiennes de l\u2019art, philosophes, anthropologues, juristes, v\u00e9t\u00e9rinaires, scientifiques qui font le point en 120 notices sur une dimension d\u00e9sormais vitale de notre survie dans l\u2019anthropoc\u00e8ne : de quels savoirs disposons-nous sur le monde animal pour envisager un futur avec lui, avec tous les animaux pour former, dans la multitude des approches du savoir une communaut\u00e9 de vivants ensemble. Ce dictionnaire de fa\u00e7on non exhaustive mais de mani\u00e8re cibl\u00e9e, propose une somme de savoirs \u00e0 ce jour non r\u00e9alis\u00e9e, et permet, par un jeu de renvois dans les notices et de construction d\u2019arborescences, de se transporter dans l\u2019ouvrage selon un chemin intellectuel qui propose un parcours assum\u00e9, \u00e9clair\u00e9 et citoyen dans la masse des savoirs pr\u00e9sent\u00e9s sur et avec les animaux \u00bb.<\/p>\n\n\n\n Parution le 19 avril<\/p>\n\n\n\nBruno Maida, <\/strong>Sciusci\u00e0. Bambini e ragazzi di strada nell’Italia del dopoguerra (1943-1948)<\/em><\/strong>, Einaudi<\/strong><\/h2>\n\n\n\n
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Simona Cerutti, Thomas Glesener et Isabelle Grangaud (dir.), <\/strong>La Cit\u00e9 des choses. Une nouvelle histoire de la citoyennet\u00e9<\/em><\/strong>, Anacharsis<\/strong><\/h2>\n\n\n\n
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Mimmo Franzinelli, <\/strong>Croce e il fascismo<\/em><\/strong>, Laterza<\/strong><\/h2>\n\n\n\n
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David N. Livingstone, <\/strong>The Empire of Climate ; A History of an Idea<\/em><\/strong>, Princeton University Press<\/strong><\/h2>\n\n\n\n
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J\u00e9r\u00f4me Baschet, <\/strong>Quand commence le capitalisme ? De la soci\u00e9t\u00e9 f\u00e9odale au monde de l\u2019\u00c9conomie<\/em><\/strong>, Crise et critique<\/strong><\/h2>\n\n\n\n
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Guillaume Fondu, La naissance du marxisme. Allemagne, Russie, URSS<\/em>, CNRS \u00c9ditions<\/h2>\n\n\n\n
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Natalie Depraz, <\/strong>La Surprise. Crise dans la pens\u00e9e<\/em><\/strong>, Le Seuil<\/strong><\/h2>\n\n\n\n
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Stefanos Geroulanos, <\/strong>The Invention of Prehistory ; Empire, Violence, and our Obsession with Human Origins<\/em><\/strong>, Liveright<\/strong><\/h2>\n\n\n\n
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Stefano Salmi, <\/strong>La \u00ab lezione di Salazar \u00bb. Le relazioni tra il fascismo italiano e l\u2019Estado Novo portoghese<\/em><\/strong>, Marsilio<\/strong><\/h2>\n\n\n\n
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Benjamin B\u00fcrbaumer, <\/strong>Le capitalisme contre la mondialisation. Comprendre la rivalit\u00e9 sino-am\u00e9ricaine<\/em><\/strong>, La D\u00e9couverte<\/strong><\/h2>\n\n\n\n
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Robert Menasse, Die Welt von morgen. Ein souver\u00e4nes demokratisches Europa \u2013 und seine Feinde<\/em>, Suhrkamp<\/h2>\n\n\n\n
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Daniel Susskind, Growth ; A History and a Reckoning<\/em>, Harvard University Press<\/h2>\n\n\n\n
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Jean Vioulac, M\u00e9taphysique de l\u2019Anthropoc\u00e8ne, 2. Raison et destruction<\/em>, PUF<\/strong><\/h2>\n\n\n\n
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Simon Schaupp, <\/strong>Stoffwechselpolitik. Arbeit, Natur und die Zukunft des Planeten<\/em><\/strong>, Suhrkamp<\/strong><\/h2>\n\n\n\n
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Jos\u00e9 Luis Rodr\u00edguez Jim\u00e9nez, <\/strong>Bajo el manto del Caudillo. Nazis, fascistas y colaboracionistas en la Espa\u00f1a franquista<\/em><\/strong>, Alianza<\/strong><\/h2>\n\n\n\n
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Sten Rynning, <\/strong>NATO. From Cold War to Ukraine, a History of the World\u2019s Most Powerful Alliance<\/em><\/strong>, Yale University Press<\/strong><\/h2>\n\n\n\n
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Gianna Englert, <\/strong>Democracy Tamed ; French Liberalism and the Politics of Suffrag<\/em><\/strong>e, Oxford University Press<\/strong><\/h2>\n\n\n\n
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Tereixa Constenla, <\/strong>Abril es un pa\u00eds. Los hero\u00edsmos desconocidos de la Revoluci\u00f3n de los Claveles<\/em><\/strong>, Tusquets<\/strong><\/h2>\n\n\n\n
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Pierre Serna, Malik Mellah, V\u00e9ronique Le Ru et Benedetta Piazzesi (dir.), <\/strong>Dictionnaire historique et critique des animaux<\/em><\/strong>, Champ Vallon<\/strong><\/h2>\n\n\n\n
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