Il mondo al contrario<\/em>, qui contient \u00e9galement de nombreux passages racistes, homophobes et sexistes. L’affaire prenant une proportion nationale, il est d\u00e9mis de ses fonctions de commandant de l’Institut de g\u00e9ographie militaire par le ministre de la d\u00e9fense Guido Crosetto. La d\u00e9cision de Crosetto fut n\u00e9anmoins critiqu\u00e9e par d’autres membres de la majorit\u00e9 qui prirent la d\u00e9fense de Vannacci : \u00ab Ce n’est pas le r\u00f4le de la politique d’examiner la moralit\u00e9 des publications. Ni au gouvernement, ni \u00e0 un parti minoritaire \u00bb, a ainsi d\u00e9clar\u00e9 Giovanni Donzelli, chef du groupe parlementaire Fratelli d’Italia.<\/p>\n\n\n\nMais le livre du g\u00e9n\u00e9ral n’est pas un cas isol\u00e9. Le journaliste Lorenzo D’Agostino a ainsi soulign\u00e9 que ses th\u00e8ses rappelaient celles qu’avait d\u00e9fendues Meloni dans son livre avec Meluzzi. La presse italienne s’est fait largement l’\u00e9cho de ce parall\u00e8le, soulignant les contradictions de Fratelli d’Italia depuis qu’il a entam\u00e9 sa transition de son statut de parti d’extr\u00eame droite d’opposition \u00e0 celui de composante dominante d’une coalition de gouvernement.<\/p>\n\n\n\n
Le floril\u00e8ge que nous traduisons pour la premi\u00e8re fois en fran\u00e7ais montre comment les th\u00e9ories complotistes et racistes ne sont ni limit\u00e9es ni confin\u00e9es aux groupes d’extr\u00eame droite marginaux, mais aussi tr\u00e8s populaires au sein des courants dominants de la droite au pouvoir depuis pr\u00e8s d’un an.<\/p>\n\n\n\n
Voir les images de notre police attaqu\u00e9e par des immigr\u00e9s provoque un terrible sentiment de malaise, de m\u00e9lancolie, de compassion et de tristesse, mais aussi le sentiment de l’abdication et de la d\u00e9faite de l’\u00c9tat. La souverainet\u00e9 se nourrit aussi de symboles, d’images et d’identifications. L’h\u00e9ro\u00efsme quotidien de ces hommes, fid\u00e8les serviteurs de la R\u00e9publique, nos protecteurs \u00e0 tous, est teint\u00e9 de couleurs angoissantes et obsc\u00e8nes. Lire toutes ces histoires et constater que ces militaires sont attaqu\u00e9s par des jeunes Nig\u00e9rians qui peuplent nos r\u00e9gions. \u00c0 peine dans la vingtaine, grands comme des g\u00e9ants, pesant entre quatre-vingt-dix et cent kilos, certainement bien nourris et en forme gr\u00e2ce \u00e0 la salle de sport, ils co\u00fbtent \u00e0 l’\u00c9tat plus de cent euros par jour, dont quarante pour les coop\u00e9ratives et les abonnements de t\u00e9l\u00e9phones portables. Tout cela suscite un m\u00e9lange de col\u00e8re, d’impuissance et de peur. Ce qui rend la chose encore plus paradoxale, grotesque et odieuse, c’est que ces meurtriers en puissance sont souvent rel\u00e2ch\u00e9s par les juges. Il s’agit en effet d’Africains demandeurs d’asile, originaires d’une zone d’o\u00f9 proviennent 95 % des personnes expuls\u00e9es. C’est le m\u00eame pourcentage qui alimente les trafiquants de drogue et les prox\u00e9n\u00e8tes de la mafia nig\u00e9riane. Ce sont ces individus qui resteront ici pour causer d’autres d\u00e9g\u00e2ts, probablement pendant longtemps encore, aux frais des contribuables. Et si l’on n’y met pas un terme, le risque est que l’opinion publique, trop longtemps malmen\u00e9e, finisse par porter un regard malveillant m\u00eame sur les v\u00e9ritables r\u00e9fugi\u00e9s qui fuient r\u00e9ellement les guerres et les dangers et arrivent pacifiquement dans notre pays pour y travailler et y vivre honorablement.<\/p>\n\n\n\n
Mais pourquoi ces criminels sont-ils lib\u00e9r\u00e9s de prison ? Tout simplement parce que ce sont des demandeurs d’asile nig\u00e9rians. Une cat\u00e9gorie entretenue par nous tous et qui b\u00e9n\u00e9ficie d’une tol\u00e9rance judiciaire digne des privil\u00e8ges dont jouissait une noblesse au-dessus de la loi. Par une sorte de racisme invers\u00e9, pour les Italiens, il y a la loi, alors que pour les demandeurs d’asile, tout est permis. Et dans ce tout, il n’y pas de lois, pas de travail, mais une une protection absolue qui nourrit un sentiment d’injustice et un m\u00e9contentement qui finiront par d\u00e9boucher sur une sorte de folie collective.<\/p>\n\n\n\n
Nous courons aujourd’hui le risque que la bien-pensance qui a g\u00e9n\u00e9r\u00e9 cette leuc\u00e9mie migratoire et ce sentiment d’injustice, et \u00e0 laquelle a contribu\u00e9 une partie de la magistrature en apportant de mauvaises r\u00e9ponses, finisse par faire perdre \u00e0 l’\u00c9tat toute cr\u00e9dibilit\u00e9 (en raison du d\u00e9calage entre la s\u00e9curit\u00e9 r\u00e9elle et la s\u00e9curit\u00e9 per\u00e7ue). Mais elle risque aussi de faire perdre son humanit\u00e9 \u00e0 la communaut\u00e9 italienne qui a pourtant toujours \u00e9t\u00e9 connue pour son sens de l’accueil et son hospitalit\u00e9. <\/p>\n\n\n\n
Malheureusement, ces \u00e9v\u00e9nements se r\u00e9p\u00e8tent chaque jour. C’est aussi brutal qu’intol\u00e9rable et absurde. Nous esp\u00e9rons que les institutions \u2014 et en particulier un gouvernement dans le futur \u2014 tenteront de mettre un terme \u00e0 cette d\u00e9rive barbare et stupide. Les forces de l’ordre connaissent le danger et sont conscientes des raisons pour lesquelles les immigr\u00e9s fuient le Nigeria, mais elles ne peuvent pas commettre un faux pas, sans risquer d’\u00eatre accus\u00e9es de racisme. L’\u00c9tat devrait les soutenir et commencer \u00e0 les former \u00e0 une nouvelle approche de l’autod\u00e9fense et de la d\u00e9fense nationale. Cette m\u00e9thodologie ne comporterait \u00e9videmment pas de violence, mais elle rendrait leur travail plus fonctionnel. La seule chose que l’on puisse enseigner \u00e0 la police, c’est sans doute l’histoire. La mafia nig\u00e9riane est un ph\u00e9nom\u00e8ne qui d\u00e9rive d’un rituel complexe dont les racines sont tr\u00e8s anciennes dans les cultures qui pratiquent le meurtre rituel ou le cannibalisme \u2014 nous devrions tous mieux les conna\u00eetre.<\/p>\n\n\n\n
Il est certain qu’il existe un risque de substitution ethnique puisque nous vivons dans un monde o\u00f9 le monde islamique \u2014 ou du moins une partie de celui-ci \u2014 tourne \u00e0 cinq enfants nets par couple, sans parler de la polygamie, pendant qu’il y a moins d’un enfant par couple dans le monde italien. Cela ne peut que nous faire r\u00e9fl\u00e9chir sur l’avenir de notre nation, de notre identit\u00e9 et de notre mode de vie. Jusqu’\u00e0 pr\u00e9sent, dans notre civilisation, nous avions consid\u00e9r\u00e9 la tradition chr\u00e9tienne et celle des Lumi\u00e8res comme une richesse, mais, par une attitude suicidaire, certains membres d’une intelligentsia politiquement correcte ont cherch\u00e9 \u00e0 effacer cet h\u00e9ritage, ce qui a provoqu\u00e9 des catastrophes.<\/p>\n\n\n\n
Bref, le monde des smartphones a peupl\u00e9 l’Afrique bien avant la nationalisation du secteur tertiaire. Cette d\u00e9mat\u00e9rialisation, associ\u00e9e \u00e0 la fertilit\u00e9 explosive, a produit un cocktail mortel aliment\u00e9 par les t\u00e9l\u00e9phones : des groupes entiers sont mus par le r\u00eave d’un nouveau \u00ab pays de cocagne \u00bb per\u00e7u comme une sorte de Disneyland gr\u00e2ce aux r\u00e9seaux.\u00a0<\/p>\n\n\n\n