Résultat pour : belt and road


La Biélorussie est l’un des partenaires les plus proches de Pékin en Europe de l’Est, et une expérience importante de la «  Belt and Road Initiative (BRI)  ». L’effondrement actuel du régime de Loukachenko est un test important pour les ambitions stratégiques de Pékin dans la région. Cette analyse vise à montrer pourquoi, à la fin, la Chine ne soutiendra pas Loukachenko.

Au lendemain des célébrations des 70 ans de la République populaire de Chine et de son affirmation de toute puissance, un regard sur l’économie chinoise, plus précisément les secteurs financier et bancaire, permet de comprendre des limites de Pékin. Les exportations chinoises n’augmentent plus, sa croissance se tasse, les effets de la guerre commerciale avec Washington sont bien présents et l’endettement s’accroît paradoxalement avec le projet phare Belt and Road Initiative (BRI), d’internationalisation de l’influence et de l’économie chinoise. Le monde financier et bancaire chinois est en phase de recomposition.

Xi Jinping a ouvert – puis refermé – le second Belt and Road Forum for International Cooperation, qui s’est tenu du 25 au 27 avril 2019 à Pékin. L’occasion de renouveler la promotion d’un nouveau modèle de gouvernance, mais qui fut néanmoins sensiblement plus timoré que l’édition précédente. Face aux critiques de la BRI, de nouveaux éléments ont été mis en avant dans le discours.

En raison du volume croissant des investissements chinois en Grèce, l’implication d’Athènes dans les initiatives politiques de la Chine s’intensifie  : le 12 avril dernier, la coopération entre Pékin et les pays d’Europe centrale et orientale a été requalifiée de Format 17+1 avec l’adhésion officielle de la Grèce lors du sommet de Dubrovnik, en Croatie. Présent au Forum de l’Initiative Route et Ceinture (Belt and Road Initiative – BRI), le premier ministre grec Alexis Tsipras a ainsi réaffirmé la place stratégique de la Grèce dans les échanges entre l’Est et l’Ouest.

Depuis le 29 janvier 2019, un comité parlementaire formule des propositions d’amendements à la Constitution de 2008, héritage de la dictature militaire birmane. Focus sur cette initiative, dirigée par le parti d’Aung San Suu Kyi, qui pourrait marquer la fin du statu quo et remettre en question l’influence de l’Armée sur la vie politique, dans le contexte du grand jeu chinois de la Belt and Road Initiative.

Alors que les États-Unis et l’Union cherchent à faire adhérer les pays balkaniques aux idéaux économiques et démocratiques occidentaux, la Chine y développe sa Belt and Road Initiative. Les investissements chinois font craindre aux Occidentaux une perte d’influence, alors que la stabilité politique est constamment remise en cause par Moscou. Dans cette partie de poker, la Turquie a également réinvesti les territoires que l’Empire ottoman contrôlait autrefois.

La COP28 s’ouvre demain à Dubaï. Une question sera au cœur des discussions  : la dette. Pourquoi  ? Le prix Nobel d’Économie Joseph Stiglitz en débat avec l’ancienne ministre des Finances du Nigeria Kemi Adeosun, l’ancien ministre argentin Martín Guzmán et l’économiste Ishac Diwan.

«  Couvrant la terre, les océans, le ciel et Internet, notre réseau a stimulé les flux de marchandises, de capitaux, de technologies et de ressources humaines entre les pays et a insufflé une nouvelle vitalité à la route de la soie, vieille de plusieurs millénaires.  » Pour comprendre comment Pékin déploie sa grande figure de style au reste du monde, nous proposons la première traduction introduite et commentée du discours de Xi au Forum des Nouvelles routes de la soie.

Les Nouvelles routes de la soie ont dix ans. En 2013, elles n’étaient qu’un projet. Aujourd’hui, elles sont présentes dans 155 pays, et ont pesé 1000 milliards d’euros d’investissements. Pour Xi Jinping, elles témoigneraient de manière éclatante de la capacité de la Chine à «  faire pousser de l’or sur la terre  » pour elle et ses partenaires. Mais est-ce vraiment le cas  ? Nous traduisons, commentons et comparons deux discours clefs.