Résultat pour : Hezbollah


Ce matin, plusieurs roquettes ont été tirées en direction d’Israël depuis le Liban. Le Hezbollah a revendiqué des frappes «  en solidarité  » avec l’offensive à grande échelle lancée hier par le Hamas. Israël a répliqué dans la matinée avec des frappes en direction du Sud Liban. À Gaza et autour, le Premier ministre israélien Netanyahou a déclaré qu’Israël se préparait à «  une guerre longue et difficile  ». Le point à 11h (Paris).

Plus que jamais, l’équation fragile sur laquelle l’échiquier politique libanais repose est proche de s’effondrer. Économie en ruine, corruption galopante, tensions permanentes avec Israël et révolte populaire ont créés un environnement toujours plus instable. Au cœur du système communautaire, le Hezbollah («  parti de Dieu  ») fait figure d’incontournable défenseur du statu quo et de pièce maîtresse sans laquelle rien ne peut réellement évoluer dans le pays. Pour la première fois ouvertement défié jusque dans ses fiefs du sud-Liban lors des évènements récents, le parti chiite s’accroche au système actuel, quitte à entretenir son blocage, et provoquer à terme sa chute  ?

Entre discussions budgétaires et affaire Fakhoury, la rentrée libanaise aura été marquée par un renouvellement des hostilités entre Israël et le Hezbollah, dont certains membres combattent en Syrie au côté de l’Iran, tandis qu’Israël tente de détruire leurs positions sur place. Le survol illégal de Beyrouth-Sud par deux drones israéliens (dont l’un s’est écrasé tandis que l’autre a explosé en vol) a légitimé les propos belliqueux du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah. Depuis lors, les provocations réciproques se sont multipliées, chacune étant mobilisée par les parties aux fins de leurs propres objectifs politiques. L’ensemble dénote à nouveau la faible assise démocratique d’un gouvernement libanais qui, bien qu’élu, peine à s’appuyer sur des citoyens désabusés, pour contrer les mécanismes enclenchés par des entités infra-étatiques non démocratiques.

Si l’année 2017 avait mis sur le devant de la scène internationale le premier ministre libanais Saad Hariri, 2018 a vu la réapparition du président Michel Aoun dans le débat public. Personnage clé de la politique libanaise, il fut élu en 2016, au 46ème tour de l’élection présidentielle, après deux années d’impasse politique. Dans un entretien publié par Le Figaro dimanche 23 septembre 2018, il en a profité pour partager sa vision de la politique à mener à l’intérieur et à l‘extérieur du pays, l’occasion pour lui de s’adresser à l’Europe.

La coalition «  feu tricolore  » est tombée. Dans un discours d’une brutalité à l’opposé de son style politique, Scholz a défendu le bilan des trois ans de gouvernement SPD-Verts-FDP et attaqué frontalement Christian Lindner, limogé quelques heures plus tôt de son poste de ministre des Finances.
Pour comprendre où va l’Allemagne alors que le pays s’apprête à entrer dans une campagne hivernale, il faut partir de cette traduction inédite et du commentaire ligne à ligne que nous proposons d’un discours historique — sans doute le moins «  scholzien  » d’Olaf Scholz.

Aujourd’hui, vendredi 1er novembre, cela fait deux ans que le parti de Benyamin Netanyahou, le Likoud, a remporté les élections législatives en Israël, qui ont conduit à la formation du gouvernement Netanyahou 6, considéré comme étant le plus à droite de l’histoire du pays. Au Liban, les affrontements entre Israël et le Hezbollah se poursuivent, alors que des pourparlers pour un cessez-le-feu à Gaza sont en cours au Qatar.

«  Les Israéliens ont tort mais voici l’opinion générale  : nous ne pouvons plus faire confiance à nos voisins.  »

Dans le deuil et l’effroi, un consensus de la rage s’est installé à bas bruit dans le pays. Alors que les bombardements israéliens ont fait des dizaines de milliers de morts à Gaza, le sentiment de menace existentielle s’est étendu partout en Israël depuis le 7 octobre. Comment sortir de cette spirale  ?

Aujourd’hui, lundi 7 octobre, cela fait un an que le Hamas a lancé une attaque massive sur Israël, provoquant la mort de près de 1 200 personnes dont 815 civils. Israël reste menacé au sud par le Hamas, au nord par le Hezbollah, à l’est par l’Iran, les milices chiites en Irak et en Syrie ainsi que les houthistes du Yémen. Le Premier ministre Benyamin Netanyahou continue de bénéficier du soutien de la plupart des pays occidentaux, notamment des États-Unis, mais il semble aujourd’hui plus affaibli sur la scène internationale qu’il y a un an.