Résultat pour : poutine


Ursula von der Leyen devait faire aujourd’hui un exercice d’équilibriste  : marquer un cordon sanitaire avec les forces à la droite du Parti populaire et réunir les 361 voix nécessaires à sa réélection à partir de la droite, du centre et d’une partie de la gauche. Devant les eurodéputés réunis à Strasbourg, dans un discours d’une heure, la présidente de la Commission a présenté un programme pour les cinq prochaines années.

Nous le commentons ligne à ligne.

Lundi 15 juillet, Donald Trump a nommé J.D. Vance colistier pour l’élection présidentielle de novembre. S’ils sont élus, l’aide militaire américaine à l’Ukraine pourrait être réduite ou du moins conditionnée à l’entrée de Kiev dans des pourparlers de paix. Poutine mettrait alors en avant son contrôle de 18  % du territoire ukrainien pour exiger d’importantes concessions territoriales.

Il y a quatre jours à peine, Budapest prenait la présidence tournante du conseil de l’Union européenne et avec elle la lourde responsabilité d’œuvrer à trouver des compromis entre les 27 sur des dossiers clés. Aujourd’hui, le Premier ministre Viktor Orbán se rend à Moscou pour s’entretenir avec Poutine, suscitant l’ire des dirigeants européens.

Les électeurs iraniens sont appelés aux urnes aujourd’hui, vendredi 5 juillet, pour le second tour de l’élection présidentielle. Partagés entre la crainte d’un candidat ultraconservateur, les espoirs limités permis par un candidat modéré et le désir de boycott, ils voteront pour un scrutin dont la portée est limitée par les institutions non élues de la République islamique.

Sommes-nous bloqués dans le regard de l’empereur romain  ?

Pour comprendre comment le monde Le Pen et Meloni est devenu le nôtre, l’un des plus fins observateurs de la politique contemporaine a inventé une formule particulièrement opératoire  : la romanisation des barbares. Pour Giovanni Orsina, directeur de la LUISS School of Government, la marée populiste ne recule pas parce qu’elle disparaît — elle entre lentement dans nos institutions pour s’y installer.

Des prêts bancaires aux anniversaires et autres visites de courtoisie, les liens du Rassemblement National avec la Russie sont connus. Mais au-delà de Poutine, la famille Le Pen a depuis longtemps côtoyé les franges les plus radicales de la politique russe, y compris après l’annexion de la Crimée. Quelques clichés d’un vieil album de famille.

À cinq jours du premier tour des législatives anticipées, le tremblement de terre en France brouille tous les repères. Pour le politologue allemand Jan-Werner Müller, spécialiste du populisme et des idéologies, la crise politique que traverse l’hexagone doit être prise avec son grand contexte  : dans la crise des partis, des médias et des médiations, la radicalisation devient une option séduisante — dans une atmosphère de campagne permanente.

Longtemps, la France s’est vue comme une île stratégique. Mais dans l’année des grandes élections, les défis s’accroissent et les moyens diminuent. C’est désormais certain  : parmi les voies possibles d’une ambition, il faudra choisir — et, donc, renoncer. Dans la phase de recomposition politique qui s’ouvre actuellement, il y a une occasion pour ouvrir ce chantier.

Cela fait 45 jours aujourd’hui que l’état-major russe a lancé une offensive d’ampleur en direction de la ville ukrainienne de Kharkiv, dans le nord-est du pays. L’échec partiel de celle-ci confirme les lacunes opérationnelles dont souffre l’armée russe, notamment en matière de commandement et d’entraînement de ses troupes.

De la période impériale jusqu’au poutinisme tardif, les tropes de la propagande antijuive originaire de Russie ont rayonné. Pour expliquer cette continuité moins linéaire qu’il n’y paraît, Sarah Fainberg dissèque les métamorphoses de l’antisémitisme en Union soviétique — jusqu’à leurs résurgences dans notre contemporain.