Résultat pour : trump


Les 27 et 28 février à Hanoï, capitale du Vietnam, s’est déroulé le second sommet États-Unis-Corée du Nord, que l’on a principalement désigné par «  Trump-Kim Summit  » tant la personnalité des deux dirigeants est au centre de l’attention. L’absence d’accord à l’issue de la rencontre démontre la complexité du processus de négociation, et pose la question d’une institutionnalisation du dialogue.

La montée des tensions commerciales entre l’Europe et les États-Unis est symbolisée par l’obsession trumpienne pour les automobiles allemandes, que le président américain voudrait voir moins nombreuses sur les routes du pays. Mais cette industrie est profondément implantée en Amérique, et notamment dans des États favorables au président républicain.

Le dissensus entre les conseillers protectionnistes et libre-échangistes de l’administration Trump à l’approche du sommet avec Xi Jinping rend le règlement de la guerre commerciale sino-américaine incertain, mais traduit de façon plus audible que jamais le clivage du trumpisme au pouvoir, partagé entre protectionnisme vindicatif et responsabilité libérale.

Trump

Pour Trump, l’application scrupuleuse de la doctrine «  America First  » s’est jusqu’ici révélée gagnante sur le plan international. Mais cette stratégie unilatéraliste pourrait démontrer de spectaculaires limites en cas d’aggravation du conflit commercial qui oppose les États-Unis à la Chine.

Le président américain Donald Trump étudie sérieusement la demande de Varsovie d’établir une base militaire américaine permanente en Pologne. Une telle décision pourrait ralentir les efforts de dissuasion de l’Otan envers une Russie de plus en plus aventureuse  : si l’Europe de l’est veut renforcer l’effet dissuasif de l’Otan, la présence très clivante d’une base militaire américaine permanente en Pologne n’est pas le meilleur moyen d’y parvenir. L’Otan devrait plutôt s’assurer que des forces qualifiées et interopérables des États membres soient prêtes à être déployées en cas de besoin.

Dans un contexte de crise de diplomatique avec les États-Unis, Recep Tayyip Erdoğan tente de défier son “allié” en s’opposant à des figures clé de l’histoire de la Turquie républicaine qui, selon lui, n’ont pas su résister à l’hégémonie américaine dans le passé.