Centres

Long format

Selon les sondage de sortie des urnes parus dans la soirée, e parti national-conservateur au pouvoir, Droit et justice (PiS), est sorti premier mais, en perdant 10 points par rapport aux dernières élections,il semble très loin de la majorité de 231 sièges à la Diète.

Les Polonais se sont rendus aux urnes pour élire leurs députés et leurs sénateurs aujourd’hui, dans un scrutin annoncé comme historique. Selon les sondage de sortie des urnes parus dans la soirée, le parti national-conservateur au pouvoir, Droit et justice (PiS), est sorti premier mais, en perdant 10 points par rapport aux dernières élections, il semble très loin de la majorité de 231 sièges à la Diète. En face, l’opposition crie à la victoire, aussi à cause d’une participation historique qui s’articule à l’échec du quorum des référenda proposés par le PiS. Nous faisons le point.

Nous y sommes. Aujourd’hui les Polonais votent pour renouveler leurs assemblées. Au terme d’une campagne marquée par des débats d’une grande violence et une forte mobilisation, il reste à savoir qui l’emportera. Pour tout comprendre, Jarosław Kuisz interroge deux spécialistes de la scène politique polonaise.

Le vote le plus important de l’année en Europe commence.

Dimanche 15 octobre, les Polonais renouvellent leur Diète, leur Sénat et votent pour quatre référendums. Après 8 ans de pouvoir du PiS, le pays pourrait changer du tout au tout dimanche… ou pas du tout. Voici 10 points pour comprendre une campagne qui pèsera lourd dans l’avenir de la Pologne, et du continent.

Et si la coalition des forces d’opposition parvenait à renverser le PiS en Pologne  ? C’est à cette question, et à ses implications, que répond Wojciech Rafałowski, de l’Université de Varsovie, spécialiste de la politique polonaise contemporaine. Il réfléchit notamment aux tensions qui pourraient traverser cette union qui irait de la gauche au centre-droit à un moment où la campagne tourne de plus en plus autour de l’affrontement entre ses deux têtes d’affiche, Donald Tusk et Jarosław Kaczyński.

La victoire du PiS n’est pas du tout assurée. Pour autant, même en cas de défaite, la Pologne restera profondément transformée par les huit années que le parti de Kaczyński aura passé au pouvoir. Selon Jarosław Kuisz et Karolina Wigura, on ne se remet pas facilement d’une expérience politique aussi radicale  : la multiplication des attaques contre les fondements de la démocratie ont épuisé le pays.

Dans son premier roman, Pour Séka, la jeune autrice d’origine bosniaque Mina Hava livre un grand récit sur la guerre de Bosnie, la vie de travailleurs immigrés yougoslaves en Suisse et le désir d’inscrire son propre destin dans la grande Histoire pour y trouver un sens et sa place.

La géopolitique est au cœur des élections polonaises. Alors que le pays se sent plus que jamais menacé par la stratégie russe et bélarusse, le PiS au pouvoir semble en passe de profiter de cet état d’incertitude, renforcé par le soutien de certains alliés historiques de la Pologne. À Varsovie, c’est le jeu des tensions européennes qui se déploie.

Dans une Europe très sécularisée, la Pologne est souvent présentée comme une exception. Mais elle n’est pas immune aux tendances continentales. Trop proche du PiS, incapable de se réinventer après la chute du communisme, l’Église catholique polonaise affronte une crise de la pratique et de la foi. Nous faisons le point avec Mirosława Grabowska, sociologue et ancienne directrice de l’institut de sondage CBOS.