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Alors que le président français se rend aujourd’hui à Berlin pour sa première visite depuis la prise de fonction d’Olaf Scholz, s’est ouvert hier un Conseil des affaires étrangères à Bruxelles. Le sujet principal de cette rencontre était la situation en Ukraine, dossier pour lequel la tension entre Russie et Occident ne cesse de croître après une réunion de crise organisée hier soir dans un format inédit.

Au cours d’une cérémonie organisée mercredi 19 janvier 2021, la Grèce a réceptionné six premiers Rafales sur sa base de Tanagra, en vue d’y constituer un escadron complet. Alors qu’un accord secret entre la Turquie et le Qatar sur l’utilisation de l’espace aérien turc pour les entraînements qataris a récemment été dévoilé, il faut comprendre les intérêts qu’ont ces deux pays à développer leurs relations.

Aujourd’hui s’ouvre à Amiens, une réunion informelle de trois jours réunissant les ministres européens de l’environnement et de l’énergie. Trois commissaires participent aussi à cet échange  : Frans Timmermans (vice-président exécutif de la Commission en charge du Pacte vert), Virginijus Sinkevičius (en charge de l’Environnement, des Océans et de la Pêche) et Kadri Simson (commissaire attaché à l’Énergie). Cette réunion a pour but de préparer un Conseil qui aura lieu à Bruxelles le 17 février prochain.

À l’aube d’une année déterminante pour la place de la France dans le monde, une étude publiée aujourd’hui mesure les représentations des Français en matière de politique étrangère. On les découvre europhiles notamment pour leur défense, atlantistes mais ouverts, toujours très marqués par un clivage droite-gauche et des conflits de valeurs, au sein desquels les macronistes cherchent leur place. Apport intéressant de l’étude  : les zemmouriens semblent être la seule véritable force europhobe au sein de l’électorat français.

Face à la diplomatie coercitive, l’Union pourrait répondre par la diplomatie du droit  ? Dans cette étude, qui nous plonge en détails au cœur du contentieux entre le consortium Nord Stream 2 AG – contrôlé par Gazprom – et l’Union européenne, Sami Ramdani montre comment le droit, outil de puissance, peut-être une arme efficace contre la Russie dans un contexte de co-dépendance.

Comment la relance peut-elle lutter contre le sentiment d’impuissance des citoyens européens  ? Depuis plusieurs décennies, le système économique capitaliste a montré une certaine instabilité, illustré par une succession de crises. Dans cette perspective basée sur une lecture historique de l’évolution du capitalisme en Europe, David Harrison propose des pistes institutionnelles et politiques pour résorber les incertitudes.