Résultat pour : poutine


Dans un monde en guerre où de nouveaux empires rêvent de se partager le continent, l’Europe doit faire face à une nouvelle réalité.

De l’Ukraine à l’Indopacifique en passant par la Syrie et la Baltique, de plus en plus menacés, nous évoluons sur une ligne de crête.

Pour Ursula von der Leyen et sa nouvelle Commission, il faudra s’habituer  : l’Union pourrait devoir commencer à travailler contre Washington.

Depuis quarante-huit heures, plusieurs personnes clefs du dispositif géopolitique poutinien prennent la parole pour définir la position russe à l’approche de l’investiture de Donald Trump.

Entre signaux faibles, sous-entendus et positions officielles, nous analysons la trajectoire du positionnement russe face à l’effet Trump.

«  Les Russes vivent dans un monde d’États-nations — comme les Ukrainiens, les Allemands, les Français. Ils ne vivent pas dans un espace impérial dont les frontières seraient mouvantes.  »

Dans une enquête ethnographique recueillant plus de 750 pages de témoignage, trois chercheuses du laboratoire d’Oleg Zhuravlev produisent un exercice inédit  : essayer de définir le rapport des Russes à la guerre à partir de leur perception de la réalité. Nous résumons les principaux résultats de cette étude qualitative.

Afin de financer sa guerre contre l’Ukraine tout en contenant les dépenses de défense dans le budget de l’État, le Kremlin a mis en place en 2022 un mécanisme contraignant les banques russes à accorder des prêts préférentiels aux entreprises du secteur de l’armement. Cette dette, évaluée à 200-250 milliards de dollars, fait peser aujourd’hui une pression considérable sur la stabilité économique du pays.

Pendant plusieurs années à la tête du ministère des Affaires étrangères de Lituanie, Gabrielius Landsbergis a été le chef de file des «  néo-idéalistes  » soutenant ceux qui s’opposent aux autocraties — de Taipei à Kiev.

Alors que Trump est sur le point d’être investi, il appelle à ne pas tomber dans le piège de la rhétorique impérialiste sur le Groenland. Derrière l’irénisme de façade de la Chine, il met en garde contre la stratégie de Xi — «  pour nous, la géopolitique, ce n’est pas faire ses courses au rabais sur Alibaba  ».

Avant de s’asseoir à la table de négociation, il faut comprendre précisément ce que cherchent et ce que pourraient accepter les cinq parties directement impliquées — l’Ukraine, la Russie, les États-Unis, l’OTAN et l’Union.

Du megadeal de Trump au bluff poutinien, Rose Gottemoeller, ancienne secrétaire générale adjointe de l’OTAN, passe en revue les positions et esquisse un plan qui permettrait à chacun d’éviter une défaite cuisante.

Depuis 2022, le continent européen est sujet à des attaques russes hybrides bien au-delà de l’Ukraine  : incendies, opérations de sabotage, tentatives d’assassinat… Celles-ci visent à semer le chaos ainsi qu’à tester les infrastructures et défenses des pays de l’OTAN. Elles interfèrent parfois directement avec la vie et les institutions démocratiques.

Nous les avons cartographiées.

Le Kremlin a publié aujourd’hui, lundi 30 décembre, la liste des dirigeants et ex-chefs d’État et de gouvernement à qui Vladimir Poutine a envoyé une carte de vœux pour la nouvelle année.

La liste des destinataires révèle une géographie sélective marquée par les relations personnelles entretenues par le président russe avec certains de ses homologues  : l’absence de Donald Trump est à signaler.