Dans « un monde grand et terrible » : Antonio Gramsci face au fascisme
De la « révolution passive » à la « guerre de siège », depuis le pénitencier de Turin, Antonio Gramsci a pensé et intégré le développement du phénomène fasciste aux principales notions de sa philosophie politique. Pourtant, sa théorie de l’hégémonie sera récupérée par l’extrême droite pour véhiculer l’idée d’un « gramscisme de droite ». Dans une étude de fond, Jean-Claude Zancarini retrace une généalogie et déconstruit un mythe.
L’Europe face au fascisme — 5/9